Hazim fait partie des comédiens les plus connus en Algérie, c'est en 1965 qu'il commence à jouer au théâtre à Mascara, il n'avait que 14 ans et la première pièce théâtrale dans la quelle il a joué s'appelle « Chikhi Niddam » Quand il s'installe à Oran, il continue à fréquenter les planches au club T.T.O (Théâtre et Travail d‘Oran) dont le président et réalisateur n'était autre que Mihoubi, il a fait aussi son monologue avant de monter le célèbre trio « Bila Houdoud » avec le réalisateur Labied Nasser, qui a marqué les années 90, il avoue qu'il ne s'attendait pas à un tel succès mais ont sugérer cette célébrité. « j'ai débuté le théâtre dans les années 65 à l'âge 14 ans » Il se rappelle que cela est survenu dans des moments difficiles car à l'époque le comédien dérangeait et était devenu une cible à abattre, cette célébrité avait son aspect négatif et c'était justement celui la. « Bila Houdoud» dérangeait Le groupe avait tenu 10 ans mais finalement chacun est parti de son coté car dit-il « Bila Houdoud » captivait tous les Algériens et c'était l'émission qui avait tué les autres programmes et du coup sa disparition arrangeait certains mais personne ne pourra remplacer ce trio car estime-t-il beaucoup de fans les sollicité pour reprendre car ils estimaient que le ramadhan sans « Bila Houdou » c'est comme un ramadhan sans «zalabia ». D'ailleurs ce trio a fait le tour des Etats Unis et le tour la France, New-York, Chicago, New Jersey, Paris, Marseille, Toulouse…etc et cela grâce à nos concitoyens établis là-bas. (La télévision a été monopolisée par certains et on a été poussé vers la porte de sortie) Malgré tout ce qu'il a apporté au public Algerien comme joie, Hazim s'estime lésé et il sent qu'il a été poussé vers la sortie. Il estime que certains ont monopolisé la télévision et ne comprend pas pourquoi personne ne l'a sollicité malgré les différents programmes et sitcoms, mis à part Badi le réalisateur de la célèbre émission « El Fehama » aucun réalisateur ne l'a sollicité, le plus beau c'est que certains l'ont sollicité pour des castings ! Malgré tout, en homme modeste Hazim se présente et finalement il n'est plus rappelé. Il y a aussi le producteur de l'émission « Nass Melah City » qui lui a fait des promesses mais n'a jamais tenu ses promesses, c'est une chose qui fait mal dit-il, rien n'est plus touchant que de nous faire des promesses qui ne sont pas tenues. Si je n'étais pas venu à la télé j'aurais été peintre décorateur Hazim est un artiste ans le sang et pour cause, s'il n'était pas venu au théatre, il serait devenu peintre décorateur, c'est un don de Dieu dit-il. Hazim a aussi étudié au conservatoire de musique d ‘Oran de 1970 à 1974, avec la regrettée Sabbah Essaghira, le trompettiste de Khaled, le célèbre Djaafar, le violoniste Kouider Nerkane…que de artistes connus. J'ai plein de projets, qu'on nous donne les mêmes chances… Hazim est dépité par cette situation lui qui a un talent fou et des idées plein la tête, il pense que certains sont entrain de les berner, il estime qu'ils ont droit d'avoir la même chance que d'autres et c'est le terrain qui prouve la valeur des uns et des autres. Hazim estime que tous les artistes Algériens doivent être traités sur le même pied d'égalité et cela pour créer une concurrence légale et l'amélioration des produits et des programmes télés. Pour ce qui est de ces projets futurs, Hazim a une tournée en France, et plus exactement à Paris avec Bakhta et Zaza, il y aura la participation d'autres comédiens Algériens établis en France.