Lors de la visite du ministre de la Poste et des Technologies de la communication, le président de l'APC a osé mentir, et au wali de Mostaganem et à son hôte de marque, en proclamant publiquement l'indisponibilité du moindre local à même d'abriter une partie des services du bureau de poste du chef-lieu de la daïra. En attendant la construction d'une nouvelle poste spacieuse pour contenir le volume de services sollicités par les usagers. Omettant sciemment que l'ancienne maternité dont il a détourné la vocation du service public en jouant un mauvais tour au médecin devant y cohabiter et en s'accaparant seul la vaste structure relevant du patrimoine de la commune, M. le Maire aura amplement démontré une mauvaise volonté quant au développement et l'expansion de sa sinistre ville. Vous citant la vaste kasma du FLN, structure gigantesque fermée depuis les évènements d'octobre 1988 et squattée en partie par un particulier, le désormais ancien siège de l'APC qui vient d'être évacué, ou l'ancienne caisse de Sonelgaz qui fait l'objet, ces jours-ci, d'intenses occultes transactions, le commun des citoyens de Bouguirat vous dira qu'il ne s'agit pas, là, de manque ou d'indisponibilité de locaux et de bâtisse, mais plutôt de la bonne volonté de bien faire en matière de développement de sa commune. Preuve en est, si comme l'a prétendu le président de l'APC, l'ancienne caisse de Sonelgaz est très exiguë pour soulager temporairement les services de la poste, elle ne devrait pas susciter les convoitises les plus folles des particuliers qui ‘'luttent'' en vue de se l'accaparer. A l'heure où l'Etat consent de substantielles enveloppes financières pour la réalisation d'infrastructures à même de rapprocher le citoyen de son administration, et pour répondre aux nombreux besoins communautaires, il est des individus, de surcroît responsables occultant tout scrupule, qui ne se retiennent guère d'actionner tous les canaux et mécanismes de la complaisance et de la connivence pour squatter, détourner de sa vocation ou mettre main basse sur la moindre structure ou bâtisse publique. Depuis plusieurs semaines, tout Bouguirat parle de ces pratiques occultes qu'on croyait révolues, surtout depuis l'arrivée du nouveau wali Hocine Ouadhah. Le sort qu'on tente de réserver à la bâtisse confiée à la Sonelgaz depuis le transfert des services fiscaux communaux. Pas plus tard que jeudi passé, le directeur de la Sonelgaz nous a confirmé la restitution du dit local, relevant du patrimoine communal dont l'OPGI s'est adjugé le droit de l'attribution en vertu d'on ne sait quel titre légal ! Bien ‘'habous'' au lendemain de l'indépendance du pays, dès lors qu'il fut converti en mosquée avec une école coranique attenante, la bâtisse fut cédée à l'administration fiscale qui en fit une recette communale avec un logement de fonction attenant. Un logement dont se désistera l'APC de Bouguirat au profit du receveur en poste, qui, sitôt la recette communale transférée, le vendra à un particulier. L'aile vidée sera ensuite remise à la Sonelgaz pour y ouvrir une caisse au service des abonnés de la daïra. A son tour, le préposé à cette caisse tentera de s'adjuger le désistement, jusqu'au point d'être traduit en justice par son organisme employeur, ayant eu gain de cause, par la voie judiciaire. L'affaire fit un grand bruit en 2004, et c'est alors qu'on découvrit que le patrimoine communal convoité était attribué, par l'OPGI, à un élu de l'APW, qui en parallèle, et en vertu d'un acte de location, ‘'occupait'' les lieux depuis … 2 années, contre une redevance mensuelle de 1.500 dinars ! Mme le wali s'enquit des péripéties occultes, le titre de location fut vraisemblablement annulé, et l'affaire fut dès lors étouffée ... jusqu'à ces dernières semaines. Alors que les uns parlent de squat par l'acquéreur du logement de fonction attenant, pour d'autres, c'est plutôt d'une attribution à un particulier bien fortuné qu'il s'agit. A ce dernier dessein inavoué, le chef de service local des domaines est depuis, particulièrement harcelé afin qu'il appose le visa des services des Domaines. Le chef de daïra assure, quant à lui, qu'il a sollicité des éclaircissements sur l'affaire. Des éclaircissements qui semblent bien tarder, d'autant plus que nombre de services administratifs, à l'instar de l'agence de l'emploi, la CNAC, ou la CASNOS, reçoivent toujours une fin de non-recevoir quant à la disponibilité de locaux pour y ouvrir des bureaux à même de soulager les citoyens de la daïra des déplacements au chef-lieu de la wilaya, et de l'encombrement quasi-permanent des bureaux auxquels ils sont rattachés actuellement.