Des révélations fracassantes d'un repris de justice. Recherché et appréhendé le 22 du mois en cours, par les services de sécurité de Mostaganem après plusieurs mois de cavale. Des révélations impliquant directement d'ex élus et des employés de la commune de Bouguirat dans une affaire de faux et usage de faux. Des révélations fracassantes d'un repris de justice. Recherché et appréhendé le 22 du mois en cours, par les services de sécurité de Mostaganem après plusieurs mois de cavale. Des révélations impliquant directement d'ex élus et des employés de la commune de Bouguirat dans une affaire de faux et usage de faux. Le mis en cause répondant aux initiales B.M faisait l'objet de six mandats d'arrêt, délivrés par la justice, était activement recherché par les services de sécurité pour son implication dans diverses affaires scabreuses. Le recherché a été arrêté le 22 du mois en cours, en possession d'une carte d'identité nationale délivrée par la daïra de Bouguirat, or, les mandats d'arrêt et avis de recherches lancés par la justice à son encontre mentionnaient tous, qu'il serait résidant dans la wilaya de Relizane. Ainsi, les premiers éléments de l'enquête, font ressortir que la carte d'identité nationale qu'il détenait lui était délivrée à base de faux documents. Alors comment s'en est-il pris au point de se procurer un tel document ? Les faits remontent à plusieurs mois, du temps de l'ancienne mandature (2002-2007). Le mis en cause, en l'occurrence Bekkouche Mohamed, né en 1970 à Relizane, wilaya dont il serait originaire, s'est rapproché alors, des élus de la commune de Bouguirat dans la wilaya de Mostaganem, pour se faire délivrer illégalement des pièces administratives. Effectivement, ses relations privilégiées auprès de responsables locaux, lui ont permis dans un premier temps, et avec la complicité de certains élus et employés de la dite commune de se faire délivrer un faux extrait d'acte de naissance et un faux certificat de résidence. Documents officiels, à partir desquels, il aurait obtenu une carte d'identité nationale, dûment établie par la daïra de Bouguirat. Ce document allait lui permettre d'être à l'abri des six mandats d'arrêt lancés contre lui par la justice et pouvoir déjouer toute tentative des services de sécurité pour sa neutralisation. B.M est devenu du jour au lendemain un citoyen résidant de la commune de Bouguirat avec de faux papiers, bien entendu, et circulant librement grâce à la complicité et au manque de conscience professionnelle de certains élus et indélicats agents administratifs dont la cupidité les a amenés à s'adonner à des actes de malversation sans en calculer les conséquences que pourraient engendrer de tels comportements. L'enquête diligentée par les services compétents, a permis de dévoiler cette affaire, et de mettre à jour ses tenants et ses aboutissants, suite à l'arrestation de B.M, qui n'a pas tarder à révéler le fil de toute l'affaire en impliquant certains ex élus et autres chefs de services au sein de la mairie de Bouguirat. Les ex élus incriminés, selon une source crédible, auraient été entendus par les services de la police judiciaire, il s'agit selon la même source de B.K, ex membre de l'APC qui serait suspecté d'avoir signé une déclaration sur l'honneur à B.M, permettant ainsi à ce dernier de se faire délivrer le certificat de résidence, qui lui a été établi par l'employé B.D, exerçant dans le service de la réglementation générale et de l'ex vice président répondant aux initiales Y.M qui aurait signé à son tour le fameux sésame. Par ailleurs, des investigations menées, il apparaissait clairement que l'extrait de naissance était également un faux. Ce document d'état civil, lui aurait été délivré par un autre ex membre de l'APC et chef de service de l'état civil de la commune de Bouguirat répondant aux initiales G.S. Pas seulement, d'autres éléments, dit-on, seraient aux mains des enquêteurs, et qui pourraient incriminer un autre ex vice président, membre de l'exécutif communal de l'actuelle assemblée.