Les 350 travailleurs de l'unité privée de production de tubes hydrauliques en fibrociment de haut diamètre (rayon de 2000), dénommée en abréviation E.TR.H.B, appartenant au groupe industriel « HADDAD », sise à la zone d'activités industrielles de Fornaka, sont en grève depuis samedi dernier. Ce personnel composant la force productrice de l'usine, dont les opérateurs, les soudeurs, les meuliers, les maçons et les manœuvres, se sentent énormément lésé par la perception de salaires de misère variant de 18.000 à 23.000 DA, en fonction du labeur pénible et face à la cherté des produits de large consommation, qui flambent de temps à autre. Pour toute réponse à la protestation ouvrière, l'un des patrons de l'unité n'a pas trouvé mieux que de dire aux travailleurs que « l'entreprise était de droit privé, qu'elle n'était point concernée par les révisions salariales et que celui qui n'est pas content de son salaire cède la place à un autre ». Une délégation de l'UGTA est venue s'enquérir de la situation en décidant l'installation d'une section syndicale au sein de l'entreprise. Certains de ces ouvriers travaillent depuis 2006 au sein de l'unité et déclarent qu'ils étaient mieux payés au temps de l'entreprise portugaise qui sous traitait avec le groupe industriel. Un directeur a été réinstallé à ce poste et a promis aux ouvriers de prendre en charge leurs revendication avec la promesse d'octroi de primes, et les à invités à mettre fin au mouvement de grève qui a été levé à 10 heures ce jour là. Aujourd'hui, leur salaire a connu une révision à la baisse au lieu de connaître une augmentation, come il a été convenu lors de la convention signée entre le patronat et le gouvernement.