Ce n'est ni la première, ni la dernière fois, que l'on enregistre les multiples scandales qui ont secoué cette importante direction des services de l'état civil de la commune d'Oran, et la destruction volontaire du premier scanner, acquis pour un montant d'un milliard de centimes, qui est parti en fumée durant l'époque de l'ex-P/APC Benkadda Sadek. Revoilà maintenant, c'es autour du système de généralisation à travers les 12 secteurs urbains de service relatif au retrait des actes de naissance originaux n°12 et S 12 exigés dans les dossiers d'obtention du passeport biométrique instauré il y a quelques mois, qui, rappelons-le, n'est pas encore en vigueur. Des responsables et élus locaux parlent d'une véritable catastrophe qui caractérise actuellement le fonctionnement du système de généralisation relié à travers les 12 secteurs urbains du service relatif au retrait des actes de naissances n°12 et le S12 exigés pour la confection d'un passeport biométrique, via le système informatique. Selon nos interlocuteurs, ces services n'ont pas épargné la direction centrale de l'état civil, transférée le mois de décembre dernier au niveau d'un pavillon du palais des expositions et qui a fait l'objet des travaux d'aménagement pour une bagatelle de 500 millions de centimes, et ce dans le but d'améliorer les conditions d'accueil des citoyens et aussi pour une meilleure prestation de service, malheureusement quelques agents indélicats pour ne citer de nom en compagnie des responsables des services concernés, ont toujours voulu imposer leur dictat par les différents obstacles et entraves à la bonne marche de ce service très sensible qui vient d'être, encore une fois, secoué par un grand scandale dû à ces grosses bourdes seraient dues à l'utilisation d'un disque dur externe au lieu d'un réseau intranet qui permet une connexion directe entre les 12 secteurs urbains et la direction centrale des services de l'état civil, du fait qui, selon les informations recueillies auprès de quelques informaticiens qui ont préférés garder l'anonymat de peur des représailles administratives, nous ont avoué que les ingénieurs en informatique scannent régulièrement les registres de naissance dans un disque dur externe, pour les transférer par la suite dans les réseaux des secteurs urbains, or ce procédé ne répond pas à l'objectif principal ayant servi de base à l'élaboration de ce projet, à savoir l'instauration d'une connexion permanente entre les services centraux de l'état civil. Sur un autre registre, nous apprenons que les services de l'état civil, au tribunal d'Oran reçoivent plus de 750 demandes par jour, pour des rectifications des transcriptions sur les actes de naissance des citoyens. Selon un responsable, au premier trimestre 2011 seulement, ils sont arrivés à plus de 7.800 demandes. Actuellement, pour répondre aux doléances des milliers de citoyens qui attendent la délivrance de leur acte de naissance, mais pour faire face à ces entachements qui n'augurent aucun, la commune vient de jeter la balle au camp d'Oran des services d'Algérie poste, concernant la dotation de la commune d'un système intranet. Il n'est pas inutile de rappeler que le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) de la wilaya a déclaré lors d'une rencontre avec la presse,tenue au siège de la wilaya, que la généralisation du service du retrait des actes de naissance à travers les 12 secteurs urbains ne pouvait aboutir sans l'instauration d'un unique réseau informatique.Une directive qui malheureusement n'a pas été appliquée à ce jour.