Beaucoup de citoyens revendiquent un minimum en ce qui concerne les conditions de vie, face au silence de certains et l'indifférence des autres, ils sont obligés parfois de crier leur colère et manifester leur ras-le-bol pour que l'on se penche enfin sur leurs doléances, c'est le cas des habitants du douar Kouabria, qui ont été contraint de bloquer la route pour que l'on se prenne enfin leur cas en considération, ils ne demandaient que le bitumage de la route, est-ce trop ? Les habitants du douar de Kouabria relevant de la commune de Bouguirat réclament le bitumage de leurs routes en état de dégradation. Auprès du wali, leurs représentants ont étalé la liste des lieux où ces chemins sont devenus quasiment impraticables. La réfection, estiment-ils, est une urgence que les pouvoirs publics devront inscrire dans leur agenda car les populations souffrent le martyre. Les pluies diluviennes rajoutent à la souffrance de la population en fermant même les issues du douar. Pour sa part, un responsable sollicité, le chef de daïra, a assuré aux représentants de la population que leurs doléances seront prises en compte dans les plus brefs délais. Ce n´est pas uniquement les habitants de ce village qui réclament le bitumage de la route. A quelque s kilomètres de là des habitants projettent eux aussi à recourir à la fermeture de la route nationale reliant Mostaganem à Relizane pour réclamer l´amélioration du cadre urbain. Parce que la liste de leurs doléances se trouvant tout de même plus longue, ces derniers vont carrément opter pour la fermeture de cette route pour attirer l´attention des responsables de leur commune. Leurs représentants, estiment, en effet, que les services concernés ont été destinataires de ces revendications depuis plus d´une année. C´est vraisemblablement cette lenteur dans le traitement des requêtes des citoyens qui engendre les réactions violentes. La fermeture des routes trouve son explication dans le ressentiment qui gronde chez les populations qui se considèrent comme volontairement ignorées. Enfin, il est à noter que le rythme de ces actions a largement baissé ces derniers mois. Beaucoup de responsables locaux ont compris que le dialogue avec les populations est déjà une partie de la solution.