La RN11 a toujours fait parler d'elle, elle a toujours été le théâtre d'accidents graves et meurtriers, ce qui lui a valu le surnom de tronçon de la mort, elle relie Mostaganem à d'importantes agglomérations et daïras dont Sidi-Ali, Sidi-Lakhdar et Aachacha Cette fois, ce sont les estivants qui optent pour les belles plages Est de la capitale du Dahra, qui se plaignent du calvaire qu'ils subissent quand ils rentrent de la plage en fin d'après midi. En effet, beaucoup d'estivants optent pour la côte Est de Mostaganem, puisqu'elle offre un choix varié de plages, dont la plupart sont toujours à l'état sauvage à l'image de Chaïbia, Clovis, Sonaghter, Cap Ivri…etc. Après une belle journée à la plage en famille ou entre amis, en fin d'après midi, il faut rentrer à la maison et c'est là que commence le supplice des estivants, puisque la côte Est, compte plus de 15 plages autorisées à la baignade, et aussi des plages non-autorisées, le nombre impressionnant de voitures qui se dirigent vers Mostaganem mais aussi vers Arzew, Oran, Mascara, Tiaret, Saïda et plusieurs autres régions du pays, provoquent des bouchons interminables. Cette route qui existe depuis des décennies, a connu certes quelques réfections et des élargissements à certains points noirs, malheureusement cela ne répond pas aux vraies exigences en matière de sécurité routière. Il faudrait aussi signaler les travaux engagés du coté de la daïra de Sidi-Lakhdar, cela engendre encore plus de tracas aux automobilistes, face à cette situation inattendue pour beaucoup d'estivants, ces derniers se retrouvent souvent pris au piège et doivent s'armer de beaucoup de patience car le voyage dure des fois deux fois plus que prévu, si ce n'est plus, ils regrettent souvent les bons moments qu'ils viennent de passer, ils ne pensent qu'à rentrer chez eux pour pouvoir prendre leur douche pour enfin se reposer et oublier ce calvaire. Les véhicules sont obligés de marcher à un régime réduit, ce qui engendre une plus grande consommation de carburant et une usure du moteur. Cette situation dissuade certains à retourner une autre fois sur les plages de la cote Est et cela malgré les paysages féériques, le tourisme pourrait prendre un sacré coup, et l'envol du secteur reste suspendu à plusieurs paramètres dont celui de la RN 11, qui s'est toujours distinguée d'une façon ou d'une autre, il est temps de penser à élargir et d'opter carrément pout une double voie pour moins d'accidents et aussi pour assurer le confort des citoyens et des estivants, qui choisissent Mostaganem pour la splendeur de ses plages.