Depuis l'inauguration officielle de la saison estivale par Mme le Wali à la plage des Sablettes, le littoral mostaganemois long de 120 kilomètres s'étendant à l'Ouest jusqu'à la plage de Sidi Mansour à celle d'El Bahara à l'Est, ne cesse d'être pris littéralement d'assaut par des milliers d'estivants venant de toutes les wilayas voisines et en particulier celles du Sud (Oran, Mascara, Tissemsilt, Tiaret ,Saida, Relizane, Chlef, Ain Defla, Bechar, Ouargla et Tamanrasset). Cette forte affluence est due à la beauté qui caractérise le rivage avec ses 24 plages dont la finesse du sable, attire les vacanciers et surtout par l'accueil et l'hospitalité des Mostaganemois, qui reste un atout pour un bon nombre de ces estivants, qui optent annuellement pour cette destination qu'ils ne veulent aucunement changer pour tout l'or du monde, comme me l'a déclaré un couple « béchari »,rencontré en ville pour des achats, et qui revient pour la cinquième fois à la plage de Sidi El Medjdoub. Un autre bon facteur semble être à l'origine de cet important flux d'estivants et qui n'est autre que la tranquillité qui règne sur les lieux avec un bon pourcentage qui a atteint les 100% sur le volet sécuritaire ,les 24 plages sont équipés en postes de brillants et vaillants éléments de la protection civile et de la gendarmerie nationale, qui veillent à la sécurité en mer et en terre pleine des vacanciers dont beaucoup de familles tiennent à remercier vivement ces jeunes hommes qui sont accueillants et trop serviables. A ce jour, selon le commandant de la protection civile, M. Belmehal, la situation sécuritaire en mer semble être parfaitement maîtrisée, par les éléments qui sont actifs sur la totalité des plages surveillées, malgré le nombre effarant d'estivants, qui a atteint les 8 millions de personnes ( 7 .893.165 exactement) et ce depuis le 1er Juin à ce jour sur les plages de la wilaya. Malheureusement, beaucoup de vacanciers outrepassent les consignes de la protection civile et se rendent en zones interdites à la baignade pour d'autres plaisirs que la morale nous interdit d'en citer, et tant d'autres s'aventurent également pour d'autres raisons, mais à leur risque et péril, et souvent, ils y perdent la vie, comme ces 7 dernières victimes qui ont été noyées au large de plages interdites à la baignade tels que les (port de pêche de Sidi Lakhdar, les plages de Chlef et de Petit Port et la région du phare ),ces lieux sont jugés dangereux pour la pratique de la baignade, de par la présence de forts courants marins et de reliefs sous marins trop accidentés, une seule jeune victime de noyade a été enregistrée en plage surveillée (la plage des Sablettes), il s'agit d'un enfant de 5 ans dont l'alerte de sa perte n'a pu être donnée que tardivement, pour qu'il puisse être sauvé. Plusieurs autres interventions ont eu lieu et ont pu sauver de justesse tant de vies d'une mort certaine, grâce à la vigilance extrême d'agents, toujours prêts à secourir les personnes en danger au risque de perdre leur vie, quelques 593 noyades réelles ont été évitées, dont 200 ont été traitées sur place (par le moyen de réanimation le « bouche à bouche), 149 cas assez sévères ont été évacués aux urgences pour des soins intensifs et 244 autres cas sauvés par les surveillants de baignade, dès l'alerte donnée. En face de ces risques de noyade, une équipe mobile d'officiers, ne cesse de se déplacer de plage en plage en vue de sensibiliser les estivants sur les risques encourus de noyade par le non respect des mesures prises pour toute baignade au bord de l'eau. Le commandant en cette occasion a lancé un appel au respect des consignes de la protection civile, qui reste l'une des meilleures mesures pour de très bons séjours en mer et l'unique immunité contre tout risque de noyade.