Il est de notre devoir d'apporter notre contribution à l'enrichissement de la mémoire collective de notre pays. Il s'agit notamment d'un témoignage sur deux valeureux moudjahidine tombés au champ d'honneur. En effet, il y a de cela 50 ans, le 19 février 1961 où deux valeureux moudjahidine sont tombés au champ d'honneur. C'est donc, un rappel cher à tout habitant de Chlef à l'époque sous l'appellation Oréanville notamment inoubliable et exemplaire pour la cause nationale. Il s'agit de : El-Hadj M'Hamed et son adjoint Si Allal. El-Hadj M'Hamed, de son vrai nom d'état civil KHELIF Benouali, né en 1926 à Chlef, marié et laissant derrière lui trois enfants, avait rejoint les rangs de l'ALN en 1956. Il était connu comme commissaire politique dans la région de Chlef jusqu'à sa mort survenue en plein centre ville où l'armée française, agissant sur renseignements a tout de suite encerclé leur lieu de refuge dans une villa appartenant à la famille Ould Larbi connu sous le nom REKAB. Il s'était replié en compagnie de son adjoint Si-Allal dans un bain maure détruit lors du séisme de 1980 et appartenant toujours à la dite famille, où notamment ils avaient tenu tête aux forces armées coloniales durant toute la nuit et une journée. Ce jour là les deux martyrs créèrent donc l'événement politique et militaire en plein cœur de la ville pour la cause nationale Aujourd'hui, deux rues du centre ville portent leurs noms en leur hommage et souvenir. Ils reposent au carré des martyrs du cimetière des Chouhada, route d'Oran Chlef-ouest. C'est ainsi-que la ville de Chlef et tout le peuple algérien ont perdu parmi un million et demi de Chouhada, deux valeureux moudjahidine ayant consenti le sacrifice suprême de leur vie et de leur famille pour une Algérie libre, indépendante et prospère. Enfin, nous terminons ce bref témoignage en présentant nos remerciements et tout en souhaitant longue vie au journal REFLEXION. Avec le témoignage de nos sincères vœux de bonne persistance dans la réussite de votre titre.