Résidents des douars Oued-Rouane et Kramis, des dizaines d'élèves vivent quotidiennement leur calvaire du à l'absence de moyens de transport. Tous les jours ces élèves sont contraints d'effectuer à pied le trajet qui les sépare de leurs établissements respectifs. Chaque jour ils effectuent en moyenne 10 km entre l'aller et le retour. Pour arriver à l'heure à leur école, ils empruntent des raccourcis et doivent par conséquent passer par la forêt, ce qui n'est pas sans poser de problèmes, sachant le danger qu'ils encourent. Il est à signaler que cette région regorge de sanglier. A cela s'ajoutent les chiens errants, dont certains sont enragés. Il y a deux ans un enfant a été mortellement mordu par un chien enragé. En empruntant la route ils s'exposent, de ce fait, aux accidents de la circulation. D'un côté comme de l'autre ces élèves sont en danger. L'association des parents d'élèves a attiré l'attention du premier responsable de la commune de Sidi Lakhdar sur la situation. Mais à ce jour aucune solution n'a été apportée et les enfants demeurent les seuls à en subir les conséquences. C'est bientôt la fin de l'année scolaire et ces dizaines d'enfants auront passé l'année à attendre que les responsables se décident. Cette situation préoccupe aussi bien les parents que les élèves eux-mêmes dont la scolarité est perturbée. Après avoir effectué 10km à pied, dans la journée, les enfants sont fatigués et il leur est difficile de faire leurs devoirs régulièrement. Selon le président de l'APC de Sidi Lakhdar le manque de transport est du à la panne du bus affecté à ce service. Il s'agit là d'une réponse que les enfants ne peuvent comprendre tant qu'ils continueront de faire le trajet à pied, surtout en hiver.