Depuis le brandissement par les sionistes de ce slogan, que se plaisait à répéter Golda MEIR en passant par le 29 novembre 1947 lorsque l'ONU a consacré par la résolution 181 , l'adoption du plan de partage de la Palestine en deux états indépendants : l'un arabe, l'autre juif et el Qods placée sous administration des nations unies, en marquant le 22 novembre 1967 par la résolution 242 dans laquelle le conseil de sécurité condamne l'acquisition de territoire par la guerre et demande le retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés en affirmant l'inviolabilité territoriale et l'indépendance politique de chaque état. Puis la résolution252 (1968) et la resolution267 (1969) condamnant la judaïsation d'El Qods et l'expropriation des terres palestinienne. Puis intervient en 1974 une date historique quand, du haut de la tribune des nations unies où il a prononcé son discours ; Yasser Arafat déclara que le mensonge « Une terre sans peuple pour un peuple sans terre, affecte grandement le peuple palestinien d'être témoin de la propagation du mythe selon lequel sa patrie était un désert jusqu'à ce que s'y épanouisse la toile de colons étrangers. En 1988, le Conseil National Palestinien dans sa déclaration de l'indépendance, le 14 novembre avait accusé les forces locales et internationales de « tenter de propager ce même mensonge. Cet historique peut s'allonger jusqu'au 23 septembre dernier, date à laquelle M. Mahmoud Abbès s'est présenté à la tribune de l'assemblée générale pour plaider la cause de la reconnaissance de l'état palestinien. Plus de 70 ans donc Israël affiche le même mépris vis-à-vis du droit international dans l'impunité. Les palestiniens continuent à subir les affres de l'occupation israélienne. Si de nombreux pays comme la chine et le brésil soutiennent l'adhésion de la Palestine en tant qu'état à part entière, Nicolas Sarkosy, un rescapé juif qui nous rappelle la liste de Schindler ; a décrété que l'assemblée générale de l'ONU doit accorder à la Palestine le statut d'une entité intermédiaire observateur. Une première séance de consultation s'est tenue ce lundi pour l'examen de la demande introduite par Mahmoud Abbès laquelle est d'emblée rejetée par Netanyahu qui subitement a exprimé sa préférence pour les négociations plutôt que les résolutions de l'ONU. Obama quant à lui considère la reconnaissance de l'état palestinien comme un raccourci. Ces positions augurent de ce que sera le sort de la demande palestinienne. D'ailleurs, quatre heure seulement après le discours du président palestinien à l'ONU, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE, ONU) proposait l'alternative, soit une reprise des négociations de paix avec l'objectif d'aboutir à un accord fin 2012. Le Quartette demande aux parties de présenter "des propositions complètes d'ici trois mois sur la sécurité et le territoire (la question des frontières). Une conférence internationale aura lieu à Moscou pour évaluer l'avancée des discussions "au moment opportun. Tout semble progresser sur cette voie puisque même coté palestinien ; le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé vendredi Israël à "saisir l'occasion offerte par le Quartette", l'exhortant à arrêter la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. La direction palestinienne aurait déclaré qu'elle étudierait le communiqué du Quartette à son retour à Ramallah. Selon un reportage réalisé par France 24 à Deir Istia, en Cisjordanie, les villageois portent un œil critique sur la demande d'adhésion de l'Etat palestinien à l'ONU. Pour eux, seule une pression internationale peut contraindre Israël à cesser la construction de colonies. Obama, qui a confirmé sa décision d'user de son droit de véto, rencontrera M. Abbas en tête-à-tête mercredi soir puis le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Obama prouvera encore un fois qu'il est plus royaliste que le roi en défendant Israël. La Palestine sera-t-elle indépendante un jour ?