L'affaire de détournement du foncier agricole et urbanisable dans le village de Chehairia relevant de la commune d'Aïn El-Bia et qui a soulevé beaucoup de remous au sein de la population de cette importante municipalité. En effet, cette dernière est entachée de plusieurs irrégularités, notamment la mauvaise gestion, les retards dans l'ensemble des projets structurants qui ne sont pas encore réalisés à l'image de l'absence des raccordements du gaz de ville dans l'ensemble des camps Sonatrach mise à part le camp 5 et sans parler du non respect de l'éradication des fosses septiques qui existent toujours au niveau du camp 4. Les cinq mis en cause qui ont fait l'objet de mandat de dépôt par le magistrat instructeur la semaine dernière pour les délits de détournement du foncier et faux et usage de faux des attributions arbitraires des décisions et d'attestation de possession dûment signées par l'ex SG de l'APC Boudjema en compagnie du 3ème vice président Guettaf Brahim sur accord du maire qui est le seul responsable de cette municipalité du moment où il est l'ordonnateur principal a jugé utile de laisser le soin à ses proches collaborateurs qui ces derniers auraient délivrés des attestations de possession des parcelles de terrain appartenant à l'Etat moyennant les sommes de 500.000 DA le lot de terrain des différentes superficies des terres agricoles qui ont été détournées de leur vocation initiale pour se transformer en parc roulant et autres habitations illicites du fait qu'ils ont fait l'objet de démolition pour infraction des constructions illicites sans permis de construire. Selon les informations recueillies auprès de quelques élus de l'opposition plusieurs terrains relevant du foncier agricole et urbanisable ont été revendus par des responsables pour ne pas citer de nom et ils sont tellement nombreux qu'on ne peut les citer actuellement. L'affaire a été statuée lundi dernier par le tribunal d'Arzew qui lors des réquisitoires le procureur de la République près tribunal d'Arzew avait requis 18 mois de prison ferme aux cinq accusés pour les griefs qui leur ont été retenus, et après les plaidoiries qui ont duré près de deux heures, les cinq mis en cause ont été condamnés à un an de prison avec sursis.