Le secteur du bâtiment est en pleine expansion, les différentes entreprises trouvent du mal à honorer certaines fois leurs promesses et à achever les travaux dans les délais, vu la demande sans cesse grandissante. L'état affiche sa volonté de réaliser un maximum de logement dans le cadre du quinquennal 2010-2014 afin de mettre fin à l'insuffisance de logements. Dans ce contexte, sous l'égide du wali de Mostaganem, M.Hocine Ouaddah, la DLEP, a organisé une journée de vulgarisation des méthodes et procédés innovants, qui permettent de réaliser dans des délais plus rapides, plus écologique, des logements plus sécurisés et à moindre coût. Cette révolution du marché du logement a été proposée par l'entreprise « ERGOSOTS » en partenariat avec un groupe Espagnole « Réalima ». La wilaya de Mostaganem qui compte réaliser 15000 logements dans le cadre du quinquennal, trouve en la méthode proposée par ERGOSOTS, une opportunité à prendre en considération. Cette entreprise qui a pour slogan « Réalisons vite et bien », emprunte son procédé à la technologie occidentale dans le bâtiment. Le wali qui a présidé cette rencontre, a déclaré à ce sujet : « Nous essayons de gagner la bataille de la construction et je crois qu'il faut faire comme les autres, c'est-à-dire se mettre au diapason des innovations en la matière pour essayer de bien réaliser et faire vite ». Le chef de l'exécutif a réitéré sa volonté de concentrer à 90%, les efforts vers les zones déshéritées. Dans le cadre de la réhabilitation des vieux quartiers de Mostaganem, le wali a souligné qu'une opération d'embellissement des différents sites est menée actuellement par plusieurs entreprises et artisans au niveau du centre ville et des différents quartiers, cette opération comprend différents travaux de maçonnerie des façades et de peinture. Revenant sur les évènements de Hadjadj, M.Hocine Ouaddah, répondant à la question de l'absentéisme des élus, a souligné que « l'Etat ne peut en aucune manière être responsable des défaillances des élus. Les citoyens doivent assumer leurs choix. En revanche, l'abstention lors des élections n'a jamais été une solution, les citoyens doivent s'impliquer beaucoup plus. Le wali a confirmé que l'enquête suit son cours pour identifier tous les fauteurs de troubles et les manipulateurs. L'état est intransigeant vis-à-vis de ceux qui saccagent et détruisent les biens publics. Pour ce qui est du squat de certains espaces voire les cimetières par des particuliers, le wali a instruit les services concernés pour mettre de l'ordre et récupérer les terrains squattés. Le projet du parking à plusieurs étages, qui devait désengorger le centre ville de Mostaganem, sera construit sur un terrain qui a déjà été choisi, il sera réalisé dans le cadre du CALPIREF. Le wali qui ne remet pas en cause l'utilité du parking, se doit de le déplacer sur le site du garage de Citroën. Concernant l'investissement en zone d'activité, après bilan établi zone par zone, le wali a découvert que beaucoup de terrains acquis par les investisseurs dans ces zones manquent de viabilisation (pas d'eau potable, pas d'assainissement, pas de routes praticables, pas de câbles téléphoniques). Face à cette situation, le wali dit ne pas pouvoir culpabiliser les investisseurs, qui ont accusé des retards dans le démarrage de leurs activités. Certains d'entre eux n'ont même pas eu leurs actes de propriétés, qui leur permettent la délivrance de leurs permis de construire. Une réunion imminente présidée par le wali aura comme principal point à l'ordre du jour ; l'assainissement de ce dossier. Par ailleurs, M.Ouaddah Hocine a révélé la création d'une deuxième zone d'activité à Fornaka. Nous comprenons donc que pour promouvoir l'investissement à Mostaganem, il faut que tous les secteurs concernés trouvent les moyens de leur politique.