Après la Libye où l'occident a assuré sa main mise sur le pétrole, l'œsophage de ce dernier s'élargi de plus en plus pour engloutir d'autres puits ailleurs et avec la même facilité que pour le cas irakien ; l'on ressort la carte du nucléaire cette fois –ci pour incriminer l'Iran, un prétexte usité pour sauvegarder la sécurité d'Israël, affaiblir les pays forts de la région et piller ses richesses. La propagande (occidentale) commence d'ores et déjà à nourrir la désinformation selon laquelle le prochain rapport de l'AIEA va présenter des documents sur une activité de l'Iran en matière de missiles. L'Agence internationale de l'énergie atomique devrait en effet publier mercredi 9 novembre son rapport. Téhéran qui dément le développement d'un programme nucléaire militaire, se dit prêt à répondre à une attaque contre ses installations nucléaires en réponse à la menace exprimé par Israël, en affirmant que son programme nucléaire reste à but strictement énergétique. Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, affirme dans un entretien, publié lundi 7 novembre, dans le journal égyptien El Akhbar que « les capacités militaires de l'Iran sont différentes de tous les autres pays de la région. L'Iran est capable de tenir tête à Israël et à l'Occident, et particulièrement aux Etats-Unis, a déclaré le président iranien. Les Etats Unis craignent le potentiel iranien. L'Iran ne permettra aucune action militaire à son encontre ». Il est étonnant de voir que l'occident se mobilise pour mettre en exergue « la menace nucléaire » qui est à chaque scénario présentée comme l'épée de Damoclès sur Israël et on feint d'oublier qu'Israël détient elle-même des têtes nucléaires qui seraient au nombre de 300 têtes à en croire les déclarations du président iranien. Dans son rapport, L'AIEA se fonderait sur des renseignements fournis par les services de renseignement occidentaux qui œuvrent à prouver que l'Iran mène dans le domaine nucléaire diverses expériences ne pouvant se justifier que dans le cadre d'un programme militaire. Les renseignements indiqueraient au contraire que l'Iran est parvenu à la maîtrise des étapes nécessaires à la fabrication d'une arme nucléaire, grâce à l'aide de scientifiques étrangers. Ces documents fournis à l'AIEA citent notamment le rôle joué par un expert russe qui aurait participé à l'élaboration de détonateurs nécessaires au déclenchement de la réaction en chaîne provoquant une explosion nucléaire. Selon les mêmes sources qui orchestrent cette propagande ; l'Iran aurait aussi reçu l'aide du Pakistan et de la Corée du Nord. Devant cet état de fait, des personnalités iraniennes tel l'ayatollah Ahmed Khatami, appellent le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano à ne pas agir comme « un instrument sans volonté aux mains des Etats-Unis, contre le peuple iranien en publiant des mensonges, sinon, l'AIEA perdra le peu de réputation qu'il lui reste» a-t-il déclaré.La Russie quant à elle considère qu'attaquer l'Iran "serait une très grave erreur, aux conséquences imprévisibles", selon les déclarations ce lundi du ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov, au lendemain de déclarations du président israélien, Shimon Pérès, sur cette possibilité. « Une intervention militaire ne fait que multiplier le nombre de victimes et les souffrances humaines, a-t-il souligné. En effet, le chaos dans les pays arabes et de la région du moyen orient semble être l'issue solution privilégiée par l'occident d'autant que dans la nouvelle configuration des équilibres régionaux, l'Iran est un pays qui a eu précocement conscience qu'une opportunité s'offrait à lui pour asseoir sa suprématie sur la région sans toutefois négliger les atouts qu'a la Turquie dans ce même contexte. L'occident veut mener le jeu et manier les ficelles selon les intérêts géostratégiques. Quoiqu'il en soit le dénominateur commun est la question de la « survie d'Israël ».