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Mostaganem, malade de ses élus
LETTRE OUVERTE AUX SENATEURS, DEPUTES, MAIRES ET SOUS -MAIRES
Publié dans Réflexion le 21 - 11 - 2011

Quand on me parle de vrais Mostaganémois, d'ouled bled, l'urticaire m'envahit. Même à l'étranger, je l'ai. Je suis allergique au vrai « en algérien ». Depuis ma tendre jeunesse où il était question de vrai jean et de vrais Ray Ban –prononcer raïbennn, ça fait évolué et américain. Américain pour américain, prenons le cas Obama.
Natif de Hawaï de père kényan, élevé en Indonésie et la ville qu'il servit, soit Chicago, a fait de lui le nègre le plus puissant sur toutes les races. Ses actes citoyens ont fait de lui ce qu'il est. Localement parlant, les vrais Mostaganémois, les Phéniciens, ne sont plus qu'un vague souvenir de livres d'histoire aux pages jaunies. Et pour nous tous, Mostaganémois d'adoption y compris les Medjahers, le wali venu de Bouira, le gendarme et le policier originaires de Tiaret ou Ghazaouet, les Berbères, les Arabes, les Koulouglis, les descendants d'Ottomans -dont des Crétois et des Hongrois- respirons le même air, buvons la même eau et prions vers la même Kaâba. Et pourtant…
Entre le sénateur Obama et notre sénateur
Quand un américain vous lâche à Paris qu'il vient du Bronx, vos cheveux se dressent. C'est le rebut de l'Amérique et pourtant le bonhomme compte en France et ailleurs. Quand vous lancez que vous êtes de Mostaganem ça ne fait pas l'effet escompté même si vous exhibez vos grossiers tatouages d'ancres et de sirènes ou citez vos aïeux riches ou érudits. Et chez nous, on dit bien : pose tes pieds dans l'eau pour les refroidir. La wilaya de Mostaganem est devenue ce miroir où il n'est pas bon de se regarder. Il a fallu que M. Ouadah, cet incorrigible wali, lui retire son couvercle pour qu'il la dénude. Personne n'impressionne l'autre. Depuis, leur enfance, les gens de ma génération se sont demandé ce dont avait besoin leur pays. Quand ils étaient enfants, J.-F. Kennedy faisait parler de lui. Il faisait parler de lui non pas parce qu'il était un puissant président, mais parce que son passé de sénateur l'imposait au monde. Le sénateur Kennedy avait pris l'affaire algérienne en main, malgré les criailleries de la France. De de Gaulle il ne fit qu'une bouchée. Le nègre hawaïen Obama, actuel président des states, s'est imposé en passant par Chicago. Il fut le premier noir à diriger la Harvard Law Review. Un grand événement dans un pays où le racisme vient tout juste d'agoniser. Voulant traiter d'élus dans cette modeste intervention et particulièrement des élus de la wilaya de Mostaganem, je ne raterais pas de rappeler que sénateurs, députés, maires et sous-maires n'ont pu éradiquer la décharge de Hchem et dépolluer Oued Aïn Sefra depuis l'assemblée constituante.
Qu'attendez-vous de vos élus, citoyens de Mostaganem ?
Je ne sais pas si voyez le rapport entre Mostaganem, Chicago, Washington et Kennedy et le Moudjahid. Moi je le vois. Kennedy est d'origine irlandaise et Obama kényane. Le sacrifice, le désintéressement, la bravoure parfois de la témérité, l'intégrité, l'amour de son prochain, la prévalence de l'intérêt collectif, peut-être aussi un grain de patriotisme étaient le fer de lance de ces deux hommes. Leur seule compétence résidait dans leur bonne volonté. Et sur ce, une question se pose d'elle-même : qu'attendez-vous de vos élus, citoyens de la wilaya de Mostaganem ? Vous espérez ? Vous a menti qui vous a inculqué l'idée qu'on peut vivre d'espoir. Il aide seulement à survivre. Il aide surtout à disparaître en silence. Pas vous, mais l'élu. Disparaître non sans s'être fait le beurre et l'argent du beurre. Quand toute la population d'une wilaya, enfin presque, s'est juré de ne jamais manquer l'occasion de rater une occasion, soit l'élection de ses représentants à tous les niveaux, moi qui vis déjà mon avenir, m'inquiète vivement de ce qui adviendra des futures générations.Il a suffi de pas de tehleb, demandez à vos enfants ce que c'est, pour que le wali devienne ce méchant homme. Bon, pas de tehleb, c'est en algérien et ça signifie : plus de profilage. On n'abat pas ainsi un chêne. Et même avant de pas de tehleb, alors que la rumeur faisait état qu'un homme, un vrai, était désigné à la tête de l'exécutif de wilaya pour qu'il se déclenche un branle-bas de combat.
Rappelez-vous la fameuse pétition des élus pour soutenir l'ex-wali !
Et l'on se rappelle de ce fameux 22 septembre 2010 quand Réflexion révéla que des élus de « toutes sortes » ont adressé une pétition au président de la république pour maintenir le wali sortant dont je n'ai plus le nom. On y notait -je reprends à tout hasard- : FLN, FNA, RND, PT, APW, sénateurs, députés… Et encore : représentants des fédérations et associations. Et aussi : théâtre, plan quinquennal, grands chantiers, tramway, parking... Mais surtout : « l'implorent-le président de la république-à accéder à leur espoir ». L'espoir de laisser M. Ouadah là il est. Et ce qui fait rigoler les jeunes, dans le même article, c'est « Perle de la Méditerranée ». L'un des premiers harraga mostaganémois fut l'écrivain Seghier Sid. Il habitait Tigditt. C'était il y a un quart de siècle. En…1986 et depuis, il ne remit plus les pieds à Mostaganem.
Y a-t-il des élus à Mostaganem, je ne les ai jamais vu !?
Une perle ! Mon œil ! Une perle ternie qui a fait sortir de leurs gongs des vieux et des moins vieux. Et l'un d'eux qui a encore de l'espoir- j'ai parlé plus haut de cette substance- tout confiant, se dit : « Jamais aucune ville en Algérie n'est tombée aussi bas que Mostaganem de par la situation déplorable dans laquelle elle se trouve. Aussi est-il temps de lui redonner son vrai visage et effacer les stigmates d'un tel décor qui nous fait honte ». Un moudjahid, cette fois : « Y a-t-il des élus à Mostaganem, je ne les ai jamais vus, jamais croisés ces élus et sénateurs de Mostaganem ?... L'urbanisme a toujours constitué dans l'histoire de Mostaganem, un secteur par, lequel beaucoup d'élus se sont enrichis. D'ailleurs parmi les élus actuels, il y en a qui ont la qualité d'entrepreneurs, qui détiennent des registres de commerce. Comment peut-on demander à ces gens de défendre les intérêts des citoyens alors qu'ils sont occupés à régler leurs affaires. » Mais Hassi Mameche aussi, mon vieux ! Et Sidi Ali ? Et Sirat ? Et Stidia ? Et j'en passe. A Hadjadj, c'est carrément l'appel à la rébellion puisque la presse a rapporté concernant dernières émeutes qu'elles sont venues « à un moment très particulier et après le départ à la Mecque de certains élus. Il y a lieu de signaler que ces jeunes ont été instrumentalisés et reçoivent leurs directives d'ailleurs et ce, depuis qu'ils ont été privés de leur responsable fétiche dont la mission est de déstabiliser le wali ».
Internet et Facebook aidant, vos élus vous montrent qu'ils arrivent à peine à construire une phrase. Enfin, ceux qui ont voulu se mettre sur la toile. En passant, relevons qu'un garçonnet pas plus haut que trois pommes s'affiche en photo au monde entier pointant sur vous le pistolet automatique du papa. Un papa élu, bien sûr. Je ne sors pas du sujet. Un pistolet, surement remis dans le cadre de la légitime défense.
Certains élus pensent que la mission de la collecte des ordures ménagères qui leur incombe est une aubaine pour mieux détruire l'assemblée élue que dirige un chef d'un parti adverse. La coalition contre l'opposition ! Et c'est ainsi que les villes, les villages et les hameaux souffrent le martyre. Des élus cocufient tout ce qui bouge du moment qu'ils en sont responsables et calculent avec froideur comment salir l'autre. D'ailleurs, ils cocufient même ce qui ne bouge pas si l'on compte les arbres isolés et les forêts, les oueds et les plages, les parcs et les morts. Un bon paquet d'élus a fait défection pendant que d'autres réfléchissent à maintenir le cap malgré le poids de redresseurs qui alourdit la cabine de l'aéronef qui pique du nez. Et ces fameux jours d'audience accordés aux citoyens ? Ce sont des jours de repos pour la majorité des élus locaux qui affichent absents.
Tout en haut, des élus parlent de réformes et tout en bas d'autres élus réforment. Ils réforment des véhicules de service payés rubis sur l'ongle avec l'agent du contribuable. Un contribuable électeur ou fatigué d'élire. Il y en même un qui a réformé deux véhicules en une semaine.
Un peuple aveugle qui élit les plus mauvais !
Si l'on se permet le détail, à l'issue de la réception des couffins de Ramadan, le contenu du panier évalué à 3000 DA chacun, s'est avéré surestimé avec des dates de péremption falsifiées sur certains produits. Cela se passe au chef-lieu de wilaya. Si l'on vole le pauvre durant un mois béni, épargnerait-on un citoyen moyen en temps normal ? Si temps normal il y a. Si les deux tiers du budget de la wilaya sont alloués à la seule ville de Mostaganem, a-t-on conscience de ce que l'on gère ? Des milliards à dépenser, mais qu'on jette par la fenêtre ou qu'on laisse moisir. Un peuple aveugle qui élit les plus mauvais, il en existe sur terre. Qu'en est-il chez nous ? Même Danone, cette célèbre marque de yaourt, s'improvise en éducateur pour nous apprendre, aux enfants comme aux adultes, à faire le bon choix. Et pourtant, on se trompe dès l'isoloir. D'ailleurs, qui n'a pas été abordé à l'entrée des bureaux de vote par des rabatteurs ? Affairisme, clanisme et même tribalisme font sévir ceux qui favorisent les maux qu'ils sont censés éradiquer. Et la situation s'empire et s'envenime. Les trottoirs sont squattés. La mendicité est plus que tolérée, alors qu'elle est à la charge des maires qui doivent sévir. Les lampadaires sont aveugles. Les rues et routes sont barrées. Et je ne vais pas énumérer ce que vous savez tous.
Dans certaines localités, les élus n'osent même pas corriger la toponymie des lieux. Le nord n'étant pas le sud et vice-versa, vous êtes accueillis à Mezghrane ou Mazagran à titre d'exemple. Et puis Safsaf devient Saf Saf et inversement, au gré des humeurs.
Le chahut des festins de nos élus vient jusque chez vous et vous subissez. Le cousin, le frère ou le fils de votre maire bâtit au moins avec une des irrégularités connues chez nous. Soit sous la ligne de haute tension, soit sur une terre agricole ou au moins en infraction avec le nombre d'étages énoncés sur le permis de construire. Et à ce titre, on rapporte qu'un maire de la wilaya, un ancien facteur, voit légales ces infractions et fait perdre à sa commune sept hectares pour satisfaire un citoyen d'une autre commune qui s'est fait bâtir deux poulaillers industriels qui polluent le voisinage. Et si ce n'est les poulaillers du riche citoyen, d'autres qui à la sueur de leurs fronts, triment sur cette terre destinée à être urbanisée pour en récolter tomates, courgettes et aubergines, se seraient vus évacuer manu militari. Et de cette discrimination, les citoyens se sont juré de ne plus voter « facteur ». Dans une commune pauvre, très pauvre même, le maire est à la recherche du trésor de Nemrod. Des témoignages anciens, dit-il, font état de la présence dans une grotte des quantités d'or, d'argent et de pierres précieuses qui pourraient faire sortir toute l'Afrique de son sous-développement. Sauf que le courage manque à ses administrés de défier les monstres qui hantent la grotte. Histoire qui a laissé ébahi un médecin peu enclin à la psychiatrie. Plus grand, cette fois, un « élu supérieur », voulant traiter un problème crucial dans les transports, et je ne sais à quel titre, propose que les jeunes, qu'il est censé conseiller et défendre, versés vers ce filon qui lui a rapporté gros, aient un arrêt de cinq minutes à la gare routière pour l'embarquement des passagers. A savoir que ces jeunes, universitaires dans certains cas, pauvres de surcroît, ne possèdent qu'un véhicule par tête de pipe, alors que sa seigneurie en possède toute une armada. Une armada qui, décrète-t-il aurait un quart d'heure par véhicule pour embarquer la clientèle. Sautant du coq de clocher à l'âne. L'âne a été le compagnon de l'homme depuis la découverte de la molécule. Peut-être même avant. A Méchéria, il se fait rare. C'est dû à la mécanisation de la vie bédouine. A Mostaganem où vivent, dit-on, des hdar, son entrée est spectaculaire depuis les dernières élections locales. Il est revenu en force ces derniers jours pour s'afficher à la gare ferroviaire attendant un train qui ne viendra jamais et un maire qui ne lèvera pas le petit doigt pour l'évacuer vers son écurie d'origine. Si écurie, il y a, car à Sidi Laâdjel -c'est toujours Mostaganem-, le quadrupède, libre comme l'air, prend un malin plaisir à vous suivre de son doux regard. Derrière la daïra et au niveau du pont de Lalla Kheïra, il n'y ait pas encore, ce sont des moutons qui paissent paisiblement. Je devais vous prévenir, c'est de l'âne au mouton. Mes excuses.
Un « Réflexion » qui dérange, un élu qui menace !
Dernière frasque du chef des chefs, l'élu par excellence, est la menace adressée à Réflexion de lui emboîter le pas là où il sera . Il alla même jusqu'à user de son combiné pour montrer sa toute puissance. Sa toute puissance à une jeune journaliste qu'il chargea de transmettre l'intimidation à son directeur. A quelque chose près, Réflexion reste, les élus passent. Et comme je ne voudrais pas tombé dans l'insulte, je n'userai pas de caravane sinon les chiens du voisinage aboieraient. Et toujours d'actualité, le directeur de « Réflexion » demande par écrit à celui-ci de fermer la bouche sinon il sera dans l'obligation de révéler un scandale datant de 1994. Et là, il y aura « les écroulés plus que les relevés », comme on dit chez nous.
Des mentalités rétrogrades qui font qu'un petit rien devient un grand rien.
En bref, je serai bref. Qu'ont rapporté les élus de la wilaya de Mostaganem aux leurs ? D'abord que sénateurs et députés répondent à ceux qui les ont façonnés. L'immunité parlementaire passe et ma voix reste. Enfin, si Dieu le veut. Ah, avant que je n'oublie. Y en a même un super élu, qui trouve un malin plaisir à faire feu de tout bois pour atteindre le wali de Mostaganem. Partant du principe d'Arouet qui stipule que «je désapprouve ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire», je conçois qu'un tel élu est bien placé pour remettre de l'ordre dans la maison Mostaganem qui brûle à moins que les affaires ne lui prennent trop de temps ou que sa machine soit enrouée. Sinon, frapper à la porte d'un ministère élargirait bien un stade de football ou élèverait un hôpital. Mais comme l'on n'aura jamais un Kennedy et comme l'université est le dernier des soucis des hommes aux appétits voraces, on restera à la traîne avec des mentalités rétrogrades qui font qu'un petit rien devienne un grand rien. Et comme règne la médiocrité, c'est normal que le vide domine. Mostaganémois ...! Vous qui après nous vivrez, n'ayez les cœurs contre nous endurcis. C'est à peu près du Villon, ce bandit de grands chemins. Nous avons mal voté et nous nous en excusons. Sachez élire et élisez bien. Que les beaux parleurs et constructeurs de châteaux en Espagne ne vous volent pas vos voix. Une chorba de Ramadan se mange dans la dignité et vos poubelles sont vidées avec les sous des contribuables ou à défaut grâce à Hassi Messaoud.
Volkov disait : «Pris la main dans le sac, le gentilhomme se suicide, un bourgeois démissionne, un politicien nie, un aventurier persévère. » Loin de demander le suicide, classez vous-mêmes vos élus où bon vous semble et sachez que tout ce qui brille n'est pas de l'or. A Réflexion, on s'en contrebalance. Nous souffrons comme vous, tout de même. A la seule différence que nos voix valent cher et restent immuables réservées aux vrais hommes. Ah, et aux vraies femmes aussi, au risque de froisser comme dirait une vieille femme !


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