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Béni-zerara, un douar en stand-by d'une prise en charge sérieuse
APRES UNE ANNEE DE LA VISITE DE TRAVAIL DE M. LE WALI A ACHAACHA
Publié dans Réflexion le 29 - 11 - 2011

Situé à l'extrême Est du chef-lieu de la commune, le douar Beni-Zerara, considéré comme l'un des plus grands douars d'Achaacha, compte plus de 5000 âmes. Les habitants de cette localité rurale, éloignée du chef-lieu de plus de 4 km, sont dépités par l'embargo imposé à leur douar. Ne se contentant que des promesses non tenues, les habitants s'enfoncent davantage, au fil du temps, dans la misère et le désarroi.
Les personnes, que nous avons rencontré dans ce douar, n'ont pas caché leur vive colère à l'égard des responsables locaux quant à leurs efforts parcimonieux afin d'améliorer leurs conditions de vie. Quelques contestataires ne se gênent pas de déclarer haut et fort : « Victimes de préjugés politiques et électoralistes, nous sommes une population délaissée par l'actuelle assemblée communale. Notre hameau est à mille lieux du développement. Nous ne nous sentons pas concernés par les sommes colossales injectées dans le cadre du développement rural. En matière de développement local, nous sommes aujourd'hui à la marge du progrès. Il nous manque des routes, des infrastructures d'éducation, de jeunesse et de santé, entre autres.» réclame un jeune universitaire. La principale route qui lie la RN11 au douar Ouled Baroudi, à 1 km du chef lieu, en passant par Beni-Zerara et Bellalda, est depuis bien longtemps impraticable. Celle-ci, qui n'a fait l'objet d'aucune réhabilitation, depuis deux décennies, reste à l'origine d'un vrai casse-tête pour l'ensemble des habitants qui l'empruntent quotidiennement, et cause d'énormes et de coûteux dégâts à leurs véhicules. La raison évoquée par les responsables locaux est la nécessité d'achever les réseaux d'AEP et d'assainissement pour enfin réhabiliter la chaussée, ce qui tarde à voir le jour. Mais, combien de temps faut-il attendre pour peaufiner les réseaux d'assainissement et d'AEP ? Les pistes, qui mènent vers le fond du douar, sont dans un état plus que lamentable. Pendant la saison hivernale, les importantes chutes de pluie provoquent, à chaque fois, de graves dégâts à l'ensemble du douar. En conséquence, le transport scolaire est perturbé. Les enfants se retrouvent devant des difficultés sérieuses afin de rejoindre leurs établissements scolaires respectifs, ce qui influe négativement sur leur rendement scolaire. Suivre une scolarité laborieuse, en qualité d'élève issue de Beni-Zerara, est un vrai défi. Avec un effectif dépassant les 600 élèves, l'unique école primaire tourne à la double vacation. A cause du peu d'opportunités de travail, les jeunes essaient de se débrouiller pour occuper leur temps en exerçant des petits travaux parfois saisonniers. Les impatients ont choisi l'émigration clandestine vers l'autre côté de la méditerranée via les embarcations de la mort. Plusieurs dizaines de jeunes ont été malheureusement dévorés par leur folle obsession de fuir leur quotidien puisqu'ils ont laissé la vie au large de la méditerranée. A Beni-Zerara, les aventures sont diverses et les drames sont encore vivants dans les esprits. Heureusement, depuis l'été dernier, la société COSIDER, chargée du projet du périmètre d'irrigation de Kramis, a été l'occasion inespérée pour les jeunes de la région où plusieurs dizaines y sont recrutées. Les habitants de Beni-Zerrara souhaitent une rapide intervention de la part des autorités pour une prise en charge de leurs problèmes. M. le wali et la délégation qui l'a accompagné ont pris connaissance de la situation du douar lors de sa première visite de travail à Achaacha. Un an après, les Beni- Zerara attendent toujours la concrétisation des promesses données.

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