A la grande surprise des habitants tout comme c'est le cas pour les visiteurs de la capitale de l'Ouarsenis, le visage de la ville est resté tel que le changement n'est apparu que dans le sens négatif, des images désolantes les frappent dès la pénétration de l'une des périphéries de la ville notamment la périphérie Ouest et sud-est à la vue de ces décharges sauvages ou sachets en plastique, gravats et autres détritus sont les images qui attirent le plus en pénétrant par la route de Bougara et de ces ensembles de constructions sauvages appelés Kef Sidi-Bentamra, El-Karia, des endroits où s'entasse une population très pauvre qui a déserté ses localités d'origine pour venir s'y installer. Des bâtisses de fortune qui ceinturent la partie ouest de la ville jusqu'à l'étouffement, le manque d'hygiène, l'insalubrité, les immondices, des désagréments qui sont le lot quotidien des occupants des lieux où même les animaux y vivent, à cet endroit on trouve de petites écuries de bétail, de poulets et même de chevaux. Les fils électriques forment de véritables toiles d'araignée, les pistes sont non carrossables, l'éclairage public est inexistant ou défaillant dans le meilleur des cas, une situation propice aux vols et agressions en plus des risques d'accidents susceptibles de survenir avec d'éventuels raccordements illicites à l'énergie. Le danger est omniprésent et les lieux sont ouverts aux multiples maux sociaux, les tas de déchets infestés par toutes sortes d'insectes, rats et chiens errants sont entassés tout au long des entrées de la ville et malheureusement cela se passe depuis longtemps au vu et au su de nos responsables qui n'ont toujours pas daigné intervenir pour rétablir à la ville son bon droit à savoir celui du chef lieu de la wilaya et capitale de l'Ouarsenis.