Contrairement à ce qui a été dit concernant une éventuelle médiation pour ressouder les rangs du Front de Libération Nationale, le mouvement de redressement du FLN reste chevillé à sa résolution de participer aux prochaines élections législatives avec des listes de candidatures propres. Salah Goudjil, le coordinateur général du mouvement, persiste et signe à travers le rappel de cette résolution. De ce fait, le FLN, sous la houlette de son secrétaire général contesté, Abdelaziz Belkhadem, risque de rater sa prochaine sortie électorale. Outre qu'il doit affronter des adversaires aux armes bien affûtées, la dissidence interne le contraint, par ailleurs, à faire avec la concurrence des redresseurs parmi ses propres militants. En effet, le mouvement de redressement du FLN reste attaché au parti, sigle mais aussi structures qu'il arpente au rythme et à la concentration de métayer d'expurger de ses membres indus. Salah Goudjil, qui déjà sonne le clairon de la mobilisation militante en perspective de la prochaine échéance électorale, précise que, par sa participation aux élections, son mouvement ne court nullement à diviser le parti mais plutôt à le remettre sur sa ligne politique authentique. Salah Goudjil, qui ne rate pas de charger Belkhadem, qu'il accuse de manœuvres et de fuites en avant, considère que le parti, sous l'emprise de l'actuel secrétaire général, a dévié de sa ligne de conduite.