La ville d'Oran a été, dans la soirée d'avant-hier, choquée par un terrible évènement, survenu au niveau de la cité Monté Carlo, près de la rue de Mostaganem, apprend-on de sources officielles relevant de la protection civile. Il s'agit du décès de deux enfants, des sœurs âgées de 08 ans et 06 mois, répondants aux initiales de S.A. et S.M., qui ont perdu la vie par asphyxie, alors que leurs parents, les dénommés S.H. et B.A., âgés respectivement de 42 et 40 ans, ont été évacués d'urgence vers les UMC du centre hospitalo-universitaire d'Oran dans un état très critique, au moment où les sapeurs pompiers ont pu sauver le troisième enfant, le dénommé S.A. âgé de 10 ans, qui se trouvait aux toilettes, situés à l'extérieur de leur maison. Comment cela s'est passé ? Plusieurs versions sont racontées entre les sapeurs pompiers et les voisins. En ce qui concerne les éléments de la protection civile, il s'agit d'une asphyxie due à l'émission du gaz toxique du monoxyde de carbone (CO2), que tous les membres de la famille ont inhalé, sans se rendre compte qu'ils étaient entrain de perdre conscience. « Peut être que c'est du au CO2 émis par le chauffage, et vu que l'appartement est un F1 construit dans une cave, ce gaz toxique n'a pas trouvé une issue pour s'évaporer dans la nature et est resté à l'intérieur, ce qui a causé l'asphyxie » nous précisa une source de la protection civile. Par ailleurs, et en ce qui concerne la version des témoins de la scène, cette asphyxie est due à l'inhalation du CO2 émis par les flammes qui ont ravagé une salle des fêtes située dans la même cité. L'appartement où résidait la famille (la cave) est situé juste au dessous de cette salle, ce qui a permis au CO2 de se réfugié dedans, et c'est le drame. Quelle est la version originale ? Les services de la police ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes qui ont provoqué ce drame. D'un autre coté, les dépouilles des deux enfants ont été acheminées vers la morgue de l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) 1er novembre, de l'USTO.