Le représentant de la coordination des sinistrés du séisme du 10 octobre 1980 vient de réitérer son appel à l'égard des membres du gouvernement pour une prise en charge effective et réelle pouvant réaliser une habitation. Le président de la coordination Mohamed Yacoubi devait dire à ce sujet « Ce sera notre dernier recours devant l'indifférence et les promesses des hauts responsables concernant le remplacement des logements préfabriqués datant de 1980. Ceci dit, ni le ministre de l'intérieur de l'époque, ni ses adjoints que nous avons sollicité pour une entrevue n'ont pu répondre positivement à nos nombreuses attentes. Devant tous cela, c'est la dégradation continue de nos conditions de vie suivi de l'augmentation du nombre de cancéreux, liée à l'état lamentable des baraques où sont logées des milliers de familles entières depuis plus de 31 ans ». A la lumière de la précarité de l'état des lieux, le représentant des sinistrés vient de nouveau lancer un appel au Gouvernement pour se pencher sur la situation dramatique des occupants de ce type d'amiante dont la durée de vie a été largement dépassée. L'opération mise sur pied pour la reconstruction des logements en dur n'a été guère payante dans la mesure où seuls près de 1.000 dossiers se trouvent au niveau de la commission compétente pour l'aide financière de 70 millions de centimes. Un montant qui s'est avéré très insuffisant devant l'ampleur des charges et la cherté des matériaux de construction. Le président de la coordination sollicite du Gouvernement la révision à la hausse du montant de l'aide financière.