L'antenne de l'Etat civil d'El Amir s'est vue amputée de deux agents femmes recrutées dans le cadre du dispositif du DAIP. Ces agents en fin de contrat percevaient 12.000 dinars mensuellement. Ce qui, a priori, remet au grand jour la sempiternelle question du renouvellement des contrats du DAIP. Ils sont un peu partout au niveau des secteurs urbains et des services administratifs des communes qui seraient dans le même cas et qui risquent à tout moment de faire les frais de cette nouvelle mesure. Pourtant, une récente instruction stipulait que les contrats des agents du DAIP devraient être renouvelés automatiquement et « avant leur expiration ». Les employés de ce dispositif craignent aujourd'hui pour leurs emplois notamment ceux du CFI dont la durée de contrat ne doit pas dépasser six mois renouvelable une seule fois. L'ANEM, rappelons-le, avait déjà rassuré les intéressés quant à la sauvegarde de leurs emplois en vertu des instructions émanant de la wilaya. Par ailleurs, les salaires des vacataires de la commune d'Oran relatifs aux mois de janvier et février n'auraient pas encore été versés, d'après bon nombre d'agents concernés que nous avons interrogés hier sur ce sujet. Ces derniers nous ont soulignés que leurs arrêtés sont actuellement au niveau de la Fonction Publique. D'un autre côté, environ 70 agents de sécurité et de prévention relevant de ce corps (commune) attendent toujours leurs salaires depuis deux mois. Le malheur, c'est que cette frange sensible de travailleurs est privée de toute ressource. Ils ne peuvent faire face à un pouvoir d'achat qui bat de l'aile. Une bonne nouvelle? Les vacataires ont été informés hier matin que leurs rémunérations seraient versées en fin de semaine, le cas échéant, le lundi de la semaine qui suit. C'est dire que du pain sur la planche attend désormais les responsables concernés.