La place Sahara, relevant du quartier populaire d'El Hamri, relevant de la commune d'Oran, a vécu un après-midi cauchemardesque, dans la journée d'avant-hier, suite à l'incendie qui s'est déclenché dans un bidonville, construit par une mère et sa fille, apprend-on de sources officielles relevant de la protection civile. En effet, il était environ 17h30 quand des flammes causées par un court-circuit se sont mises à ravager toutes l'habitation illicite. Ayant été prises par cette mauvaise surprise, les deux victimes, une femme de 76 ans, répondant aux initiales de B.F., et sa fille de 19 ans, la dénommée B.H., se sont retrouvées encerclées par le feu, et toute la maison commença à s'effondrer. Sitôt alertés, les sapeurs pompiers se sont rendus sur les lieux du drame, et ont entamé une lutte acharnée contre les flammes. Un groupe d'agents ont commencé à neutraliser le feu, alors qu'un second groupe a décidé de pénétrer à l'intérieur de ce bidonville afin de secourir les deux victimes coincées à l'intérieur. Fort heureusement que cet incendie n'a pas fait de mort, mais cela n'empêche pas de dire que l'une des deux victimes, la septuagénaire, se trouve dans un état critique au pavillon 02, service des brûlés, près du centre hospitalo-universitaire d'Oran (CHUO), sachant qu'elle a eu des brûlures au 2ème degré au niveau du visage et des deux mains, alors que sa fille n' a eu que de légères brûlures et blessures à la main gauche. Par ailleurs, et concernant les dégâts matériels, tout ce qui se trouvait à l'intérieur de cette habitation illicite fut ravagé par les flammes. Une enquête judiciaire a été ouverte par les éléments de la 05ème sûreté urbaine, pour déterminer les origines de cet incendie. Il est à signaler que les deux victimes ont été expulsées d'une habitation menaçant ruine, il y a quelques temps, et ont été exclues de l'opération de recasement, ce qui les a poussés à bâtir une maison illégalement, comme ce fut le cas pour des dizaines de familles, qui ont choisit de construire des maisons à l'aide de carton, plastique et de zinc, dans les différentes ruelles d'El Hamri, et autres quartiers de la ville d'Oran.