Au moment où on attendait, que la DRAG allait assainir les listes des candidatures aux législatives , et retenir les candidats méritants, voilà que l'on vient d'apprendre que la majorité des personnes retenues et qui sont appelées à représenter le citoyen, ne sont en fait que des repris de justice et des ex militants du FIS dissous contrevenant ainsi aux instructions du président de la république ! Le service de la DRAG est passé outre ces instructions et a retenu bon nombre important de candidats qui ont eu maille avec la justice et qui ont des casiers judiciaires, alors que d'autres trainent des casseroles derrière eux, et sont connus de surcroit pour être contestés et vomis par la population mostaganémoise. Le plus grave dans tout cela, est que les services de la DRAG ont ajouté à la dernière minute une liste indépendante et ce sous toute réserve. A ce rythme, il est clair que par rapport à toutes les autres wilayas du pays, Mostaganem a battu un record jamais égalé dans l'histoire des élections, du fait que 44 listes de partis et listes indépendantes seront en lice pour 430 000 électeurs et qui se disputeront les prochaines législatives, à savoir 528 candidats pour 9 sièges au parlement. Pour certains Mostaganem ne méritent pas ce qui lui arrive. Tout va bien à Mostaganem Le journal « Réflexion », dans ses éditions précédentes, avait alerté l'opinion publique, les services de la DRAG et les autorités compétentes, sur la présence de plusieurs candidats, très connus dans le milieu populaire mostaganémois pour leur opportunisme, pour savoir même qu'ils ont trempé dans des transactions douteuses, à savoir acheté à coups de millions les têtes de listes. Ces personnes, sont d'autant plus connues pour leur passé entaché par des affaires judiciaires et certains ont même été condamnés, parmi eux il y a même des militants actifs de l'ex parti du FIS dissous qui se sont présentés sous couvert d'un autre parti. Aujourd'hui, il n'y a plus rien à espérer quant au changement du fait qu'après enquête rien n'a été fait et qu'il s'est avéré que tous les candidats ont été retenus, par les services de la DRAG, aussi à la lumière des décisions prises, il est important de se demander si les responsables de cette institution déraillent, ou si c'est un pacte politique passé voire autre chose que ce que l'on imagine. Cette dernière sortie de la DRAG, a été mal accueillie par la population qui suit avec attention cet évènement et pour qui l'espoir pouvait être permis, mais il semble que la déception est totale surtout après avoir appris que les élus d'hier, ont été reconduits, pour le citoyen l'histoire a tendance à se répéter et c'est toujours « Moussa El Hadj qui remplace El Hadj Moussa », ce qui a tout l'air d'un canular. Pourquoi tout ce carnaval, ce gaspillage d'argent et ce temps, à en croire le citoyen il aurait mieux valu les reconduire tout simplement pour un deuxième mandat. Les 40% des candidats retenus, ont un passé judiciaire, on le dit et on le redit encore... et on a peur de personne..! Vous dites que tout va bien, et l'on vous le dit avec conviction, que rien ne va plus et que c'est le contraire . Preuve à l'appui : Un candidat tête de liste, dans un parti minuscule dans la région d'Ain Tédelès et dont la candidature a été retenue, avait été condamné à une année de prison ferme pour détournement de biens publics et escroquerie. Dans cette même région, un autre candidat à la tête d'un autre parti politique avait été condamné, quant à lui aussi à 5 ans de prison pour détournement de biens publics et a été la cause de la faillite d'une entreprise publique. Idem pour un autre candidat tête de liste dans la Daïra de Bouguirat, qui lui avait détourné dans un passé récent une institution publique, pour en faire une résidence familiale. Dans ce même contexte, nous citerons un autre candidat dans la Daïra de Sidi Lakhdar, tête de liste d'un parti connu et qui s'était présenté lors des précédentes législatives, et dont le dossier avait été rejeté par l'ex wali pour détournement, aussi avait-il été accusé d'avoir incité la population à manifester contre les autorités. Ce même candidat, qui avait été élu à la tête de la commune avait été suspendu par ce même wali, mais aujourd'hui le voilà qui revient par la grande porte comme si de rien n'était. Dans cette région, un autre candidat tête de liste, avait été aussi condamné pour corruption et avait été débarqué par sa tutelle et toujours dans cette même région, un autre candidat, avait été poursuivi pour viol et à ce qu'il semble son casier judiciaire présente plusieurs autres infractions. Concernant les prochaines législatives, il est clair que la ville de Mostaganem quant à elle continue à subir les affres de la dépravation du à un candidat tête d'une liste indépendante, ce dernier a été condamné pour corruption et est toujours sous contrôle judiciaire. Aux dernières législatives son dossier de candidature avait été rejeté par l'ex wali, aujourd'hui celle-ci a été retenue par les services de la DRAG. L'on apprend aussi, qu'un autre candidat, qui est à la tête d'un parti de « Sanafirs » a été retenu au grand étonnement de tous alors qu'il avait été condamné, à une lourde peine de prison, pour détournement et faux et usage de faux. Idem pour cet autre candidat tête de liste d'un parti islamiste, considéré comme l'un des dirigeants de l'ex FIS au niveau de Mostaganem. Ce dernier a été mis à l'ombre, pour soutien au terrorisme, ce qui est étonnant c'est que son dossier a été accepté et son poste à la députation est garantie du fait qu'il chapeaute un parti important, il serait toujours le porte parole de la base militante de l'ex FIS et le poste de député lui permettra de déverser son venin et activer pour le compte de ce parti. Un autre candidat a acheté sa place comme tête de liste dans un parti minuscule dont son coordinateur de wilaya n'est guère qu'un repenti condamné à 10 ans de prison pour terrorisme, ce candidat était sous enquête sécuritaire pour trafic de logements « Fonal » dans une commune de la daïra de Bouguirat, ce présume candidat à la députation , inscrivait les bénéficiaires du Fonal contre une somme de 50 milles dinars, plusieurs plaintes ont été déposées contre lui auprès des services de la wilaya mais sans suite. Ces exemples, parmi tant d'autres ne sont qu'une infime partie immergée de l'Iceberg, mais Le plus grave c'est que ces personnes sont connues par les citoyens mostaganémois, qui savent qu'ils ne leur apporteront rien sauf qu'ils ne représenteront que leurs propres intérêts. La question qui se pose aujourd'hui devant ce fait accompli.Comment ont-ils fait pour passer entre les mailles du filet pour représenter une population, dans l'une des plus importantes institutions du peuple.Qui est responsable et quelle sera la facture ?