Réflexion : M. .El Mascri, voudriez vous, vous présentez à nos lecteurs ? M. .El Mascri : je suis un fils de Mostaganem né à une date historique pour l'Algérie, un 09 septembre 1962, fils de moudjahid et petit fils de chahid. Je suis père de quatre enfants dont Sara Imène l'unique fille. Concernant mon parcours professionnel, j'ai obtenu ma licence en t sciences juridiques et administratives en 1986. J'ai été tout d'abord, chef de section à la SAA EN 1990 puis en 1991 j'ai prêté serment à Oran. Actuellement, je suis vice bâtonnier, délégué du tribunal de Mostaganem, avocat agrée auprès de la cour suprême et au conseil d'état. J'ai eu aussi une vie associative intéressante, puisque j'ai assumé la mission de secrétaire général de l'association culturelle de l'andalou « Nadi El-Hillal ». Par ailleurs j'ai été vice président du bureau communal de l'organisation des enfants de Moudjahidines Réflexion : qu'en est –il de votre itinéraire politique ? M. .El Mascri : je suis coordinateur du parti Ahd 54 pour Mostaganem depuis 2006 et en même temps membre du conseil national. Je suis ancien militant du FLN. J'avais même déposé un dossier pour me porter candidat à l'APW en 2007 mais Si Affif qui considère le parti comme un patrimoine personnel, a décidé autrement. M. Fawzi Rebaine m'a contacté pour structurer le parti Ahd 54 dans les 32 communes de la wilaya de Mostaganem. J'ai consenti beaucoup d'efforts pour réaliser cette exploit et le parti était structuré dans la totalité des communes avec une composante de cadres femmes et hommes à majorité d'avocats et de licenciés à l'exemple de Maitre Righi à Sidi Belattar, de l'avocat Menad Abdelrahmane à oued el kheir, Benguenab Hakima à Touahiria, Bousmat Khadidja à Mazagran, Arib Fatma à Ain Sidi Cherif etc…. Notre parti à Mostaganem, compte aussi d'imminents professeurs d'université tel le conférencier Ounass Djamel et beaucoup de cadres supérieurs dans l'administration tel M.Chergui Mohamed,etc… Réflexion : Quel programme proposez vous aux électeurs ? M. .El Mascri : Notre programme comporte plusieurs volets. Je voudrai parler avant tout de l'emploi. Nous pensons à Ahd 54 que le pré-emploi est une solution précaire et une politique de bricolage, qui ne résout pas le problème de chômage. Il faut viser la qualification et permaniser à leurs postes, les personnes qui ont déjà acquis une expérience et non prolonger la durée du contrat pour qu'au bout du parcours le jeune se retrouve à la case départ. Les lycéens qui échouent à leur baccalauréat ainsi que ceux du moyen qui ont des difficultés dans leurs études devront être orientés vers des formations professionnelles qui les motivent et leur assurer en conséquence, des débouchées adéquates en relation avec leurs spécialités distinctes. Les jeunes prisonniers qui ont acquis des formations en milieu pénitencier, devront pouvoir trouver un travail dans le cadre de leur insertion sociale et ne pas être pénalisés par leurs casiers judiciaires. Il faut une égalité de chances pour tous. Concernant les femmes, le parti Ahd 54 a beaucoup de respect pour elles. Elles sont nos mères, nos sœurs, nos filles, nos consœurs et nous accompagnent dans tous les aspects de notre vie. Elles s'imposent en politique. Notre liste compte plusieurs femmes avocates et c'est ma femme qui est vice présidente de ma campagne électorale auprès de Maitre Benatia, président de notre campagne à Mostaganem. A propos de logement, M. El Mascri dira : « je ne vais pas distribuer des logements si suis élu mais je vais faire valoir mon droit au contrôle et mon droit de regard sur les commissions d'octroie de logements. Il existe des demandes qui n'ont pas eu de suite depuis 2002 alors que des parachutés et pistonnés qui ne sont parfois même pas de Mostaganem qui en bénéficient. Nous voudrions avoir un œil sur les délibérations des commissions d'octroie de marchés. Quant aux fellahs, poursuit notre interlocuteur, l'effacement de la dette annoncé officiellement n'a pas encore été concrétisé sur le terrain.les agriculteurs souffrent du manque de produits phytosanitaires, d'engrais et de semences alors que Mostaganem ayant une vocation agricole par excellence pourrait trouver en ce secteur, un grand pourvoyeur d'emplois. Concernant les prêts tels que ceux liés à la construction de logements, M. El Mascri aspire à un remboursement sans intérêts pour tous. Mostaganem a besoin de mettre en valeur toutes ses potentialités humaines et naturelles pour retrouver son visage de ville moderne, historique et culturelle. Réaliser un parc d'attraction, des aires de jeux, un zoo, etc... Pour ne pas être obligés de déplacer sa famille jusqu'à Oran. Mostaganem qui est une ville de théâtre et d'art n'a pas besoin de statuts d'idoles pour prouver sa richesse culturelle mais attend des Mostaganémois de promouvoir par des actions concrètes, le Melhoun, l'andalou, le chaabi, le théâtre amateur et scolaire dont elle a la tradition. Il faut commencer par ouvrir les salles de cinéma. J'en ai pris l'initiative en ouvrant le vox à l'occasion de la campagne électorale, il faut continuer. Le sport a , lui aussi besoin d'être réhabilité à Mostaganem. Les équipes de football comme l'ESM, l'USM, le WAM, le WIFAK qui nous ont habitués à de grades gloires, jouent actuellement avec de petites équipes. Où sont passées toutes les autres disciplines tels le hand, le judo, les boules, la boxe, la voile, etc… ? Le sport se débat dans des problèmes qu'il faut identifier et résoudre. Réflexion : Quel est votre message aux électeurs pour les législatives ? M. .El Mascri : Il faut voter massivement en portant son choix sur de nouvelles têtes pensantes et agissantes crédibles afin de barrer la route aux opportunistes qui veulent utiliser l'APN pour se blanchir. Le 10 mai devrait être une révolution par les urnes pour un état de droit non pas dans le discours mais sur le terrain où les lois sont au dessus de tous.