L a commémoration du 5 juillet 1962, journée où l'Algérie est devenue indépendante coïncide cette année avec une conjoncture particulière. Elle se situe entre l'élection de François Hollande, soutenu par les électeurs algériens et le truand Nikola Sarkozy ami des pieds noirs et des harkis qui a applaudi au passé criminel de la France coloniale, et les législatives algériennes qui ne semblent pas du gout de plusieurs citoyens. L'élection de hollande pourrait apporter de l'espoir aux 30 millions d'algériens qui ne demandent que la vérité pour tourner la page du passé, surtout après qu'Il s'est prononcé pour la rupture avec la « Françafrique ». Cette reconnaissance est "nécessaire", pour dépasser le contentieux franco-algérien ce qui implique une décision politique, à savoir : « repentance+excuses officielles » La loi votée en France en février 2004, sur « le rôle positif de la présence française outre-mer », avait suscité la colère de tous les Algériens et a bousculé le sommeil d'un million et demi de chahid dans leurs tombes. Au parlement, une initiative, avait vue le jour pour officialiser une demande incriminant l'état français, afin de prendre ses responsabilités et reconnaître son passé criminel, mais certains politiciens avaient fourré leurs nez et ont tué ce nouveau né dans l'œuf.Depuis, on entend des chuchotements, ici et ailleurs pour jeter de la poudre aux yeux de ceux qui ont encore confiance dans le langage politique tantôt, de chérif Abbas, ministre des moudjahidines et tantôt du patron de l'ONM, ou par d'autres acteurs politiques qui se bousculent à chaque événement pour surfacturer leur nationalisme sur le dos des Algériens .Le FLN de Belkhadem qui n'est pas encore sorti du comma des dernières élections, lui aussi était au rendez-vous pour blâmer la France, mais lors de la demande de son députe pour inscrire une pétition incriminant le colonialisme français à l'ordre du jour de l'APN, si Abdelaziz a fait le sourd muet, alors que depuis des années que cette demande fait rage, mais ni le gouvernement ni les partis politiques ni même la famille révolutionnaire, n'ont introduit de requête officielle devant le TRIBUNAL pénal INTERNATIONAL, seule institution capable d'accuser ce tortionnaire.L'histoire, retiendra bien ce qui passé entre la France et l'Algérie et elle retiendra aussi que 50 après l'indépendance, les portes paroles du peuple n'ont pas encore réussi à faire pression sur le pays des Sarko, pour reconnaitre les crimes commis contre le peuple algérien, quant à nos moudjahidines qui sont encore en vie, ils porteront sur la conscience la responsabilité de cet échec.