Le secrétariat général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) a exprimé lundi l'attachement du peuple algérien à ses revendications « légitimes » relatives aux séquelles de la période coloniale, soulignant que toutes les conditions sont maintenant « réunies » pour parachever l'adoption du projet de criminalisation du colonialisme français. Les propositions émanant de temps à autre des laboratoires français de politique montrent que cet Etat (France) se dérobe à ses responsabilités historiques à l'égard des crimes commis contre le peuple algérien que la mémoire collective retiendra à jamais de même qu'elles nous incitent à poursuivre le combat », indique un communiqué de l'ONM. L'ONM a, en outre, condamné « l'ingérence tendancieuse de la France » à chaque fois que l'Algérie s'apprête à engager « des démarches responsables consacrant des échéances nationales intéressant tant le passé que le présent et l'avenir du pays ». « Plusieurs responsables de cet Etat ne se sont pas encore affranchis de l'illusion du protectorat sur un pays qui a arraché sa pleine souveraineté grâce aux sacrifices de ses enfants après avoir fait échouer le projet colonial », poursuit la même source. En déclarant qu' »il faut qu'il y ait une suite » pour répondre à la question d'un journaliste sur les réformes engagées par l'Algérie, le chef de la diplomatie française s'est rendu coupable d' »un manquement au plus élémentaire des principes de pratique diplomatique régissant les relations entre Etats », indique l'ONM. Cette réponse « n'est-elle pas une ingérence flagrante et honteuse dans des affaires qui ne concernent ni de près ni de loin son pays », s'interroge encore l'ONM pour qui la question relève d'une affaire algérienne interne qui ne saurait faire l'objet d'aucune interprétation de quelque partie étrangère que ce soit.