La commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie tournée en dérision à Mostaganem par les organisateurs, qui ont fait venir le chanteur de cabaret Houari Dauphin pour animer la soirée du 4 au 5 juillet à la Salamandre. Il est à se demander ce qui est passé par la tête de ces organisateurs, qui ont bafoué un tel évènement tant attendu par les citoyens de cette ville historique et porter atteinte aux martyrs de la révolution. Il est clair, que cette façon d'agir met en lumière le caractère vulgaire qu'ils ont donner à cette soirée, qui a fait que la Salamandre a été transformée en un cabaret à ciel Ouvert. Les organisateurs, de cette gabegie que l'on peut considérer comme une insulte aux mostagnémois, et le fait de gens inconscients qui ont oublié que la ville de Mostaganem avec eux, a perdu toute estime et notoriété faisant fi de la sensibilité des citoyens jaloux de leur histoire. Il ne faut pas s'étonner, de ce qui nous arrive nous les mostaganémois qui n'avons jamais défendu les valeurs et la mémoire des martyrs de cette ville qui a engendré tant de héros et ce, à travers le Dahra. D'où cette multitude de dépassements, à l'encontre d'une région, qui a été à l'avant-garde de toutes les actions, et ce depuis des siècles, à commencer par les enfumades, d'El Frachich, la bataille de Mazagran, les grandes réunions qui se sont tenues pour la préparation du 1er novembre, et qui a abrité les plus grandes figures historiques de la révolution , sans oublier le premier coup de feu, le premier chahid Ben Abdel Malek Ramdane, ainsi que toutes les actions qui sont parties de cette wilaya dont le palmarès est d'une richesse grandiose.
LE FIASCO DU JET D'EAU DES 3 DAUPHINS ET LE DAUPHIN DE 140 MILLIONS L'évènement, si l'on ose le dire a été un fiasco sur toute la ligne, à commencer par l'inauguration du jet d'eau par le wali, qui a du attendre plus d'une demie heure d'où la déception du chef de l'exécutif, qui n'a pas digéré cette blague. Ce qui démontre que la réalisation de ce jet d'eau, n'a fait l'objet d'aucun suivi, pour se demander combien a-t-il coûté en voyant que de l'argent a été jeté par les fenêtres, et qu'en fin de compte le wali a du se résigner puisqu'il n'a pas fonctionné. Il faut noter à ce propos, que rien ne va plus à Mostaganem pour revenir aux festivités qui n'ont pas été à la hauteur des aspirations mostaganémoises. En invitant Houari Dauphin, à animer la soirée du 4 au 5 juillet, les organisateurs ont dévoyé l'évènement dépassant toutes les limites. Houari Dauphin, pour qui ne le sait pas, a coûté à la ville 140 millions alors que dans les cabarets où il chante il est payé pas plus de 4 millions. Fait très grave, pour Mostaganem qui a ses artistes et ses chanteurs qui auraient pu animer cette soirée dans la décence qui s'impose et ce, ne serait ce que par respect aux coutumes, aux traditions, aux moeurs des habitants et par égard à la mémoire des martyrs de cette ville, qui n'en attendaient pas moins. On aurait pu inviter, le grand Chanteur de Chaabi Maazouz Bouadjadj qui de surcroit est un ancien Moudjahid et qui a connu les affres du camp de la Mort de Sidi Ali, ou des chanteurs tels que Zeguiche, Bourdib ou même d'autres qu'ils soient de cette ville ou des autres wilayas du pays, et qui peut être auraient coûté moins cher que ce chanteur de cabaret, mais il semble que nos organisateurs boudent tout artiste natif de la ville de Mostaganem. Le fait le plus grave constaté, c'est que des autorités aient participé à cette mascarade, car cette nuit dés le départ du wali qui était venu assister, la soirée s'est transformée en un lieu vulgaire et en un cabaret à ciel ouvert, d'où le départ des familles qui n'ont put supporter ni admettre ce qui se déroulait sous leurs yeux. Aujourd'hui chacun se demande, et se pose la question sur toute cette dépravation surtout concernant le cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, et qui a tendance à ternir l'image de cette ville combattante est historique, aussi jusqu'à quand devenons laisser ces parvenus la bafouer et qui veulent ternir son histoire, voire rouler dans la boue ses traditions, ses coutumes et ses héros.