Des centaines de jeunes du quartier bidonville « Typhus » ont procédé durant la journée d'hier à la fermeture de la RN90 reliant Mostaganem à Relizane.Ils entendaient dénoncer leur situation difficile qui dure déjà depuis des années et qui a particulièrement empiré depuis le début du mois de ramadhan. Suite à un incendie qui s'est produit dans le camp du bidonville «Typhus», et qui a fait au moins quelques dégâts matériels. Des dizaines de jeunes du Typhus ont fermé dans la journée d'hier, la route RN90 reliant la wilaya de Mostaganem à Relizane, déversant leur colère et défiant les autorités pour réclamer des logements à l'instar de ceux qui viennent de bénéficier récemment. De nombreux automobilistes ont été contraints de rebrousser chemin. La route a été fermée à l'aide de troncs d'arbres, d'amas de terre, de pierres déversées sur la chaussée et d'autres obstacles hétéroclites. La circulation a été coupée dans les deux sens. Les éléments de la gendarmerie se sont déplacés sur les lieux pour maitriser la situation .Pour rappel, il y a de cela quelques mois, plus de 120 familles ont été relogées dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire, par les autorités de la wilaya. Lors de cette première distribution, le chef de l'exécutif par le biais du chef de cabinet, avait promis au reste des habitants du Typhus, le relogement de tous les habitants mais au fur et à mesure que les logements seront disponibles, mais il semble que certains jeunes, ne l'ont pas entendu de cette oreille et ont protesté. Selon les informations recueillies malgré l'intervention des services de sécurité, les jeunes n'ont pas voulu se dispersés, et il a fallu l'intervention des forces de l'ordre pour mettre un terme à l'anarchie pour éviter tout débordement de la situation. Par ailleurs, ces protestataires ont dénoncé les promesses non tenues des autorités et menacent de renouveler leur protestations. Mostaganem est au rendez-vous avec un calendrier qui suscite le mécontentement de nombreux résidants des habitations précaires , au haï Typhus s'ajoutent les habitants de la cité Plateau-marine ainsi que les familles de la rue Abdellaoui qui ont menacées de descendre dans la rue à la veille du mois de ramadhan .