La direction de la protection civile de la wilaya d'Oran a, enfin, reçu un télégramme officielle, provenant du ministère de l'intérieur, l'ordonnant d'entamer le recensement des réfugiés syriens, se trouvant, de nos jours, et depuis plusieurs semaines, au niveau de la capitale de l'Ouest. Il aura, finalement, attendre jusqu'au 13 Août pour que le gouvernement algérien bouge le petit doigt afin de prendre la décision d'aider les réfugiés syriens de la wilaya d'Oran, et cela après que ces derniers aient pris, comme refuge, les rues d'El Bahia. En effet, et depuis plusieurs semaines, les rues et grandes artères de la capitale de l'Ouest sont envahies par les nouveaux « Sans Domicile Fixe » (SDF), à savoir les réfugiés syriens en Algérie, qui ont décidé de quitter leur pays, où ils vivaient le cauchemar, et retrouver un autre cauchemar, mais beaucoup plus supportable. Durant tout ce mois sacré de Ramadhan, les SDF syriens n'ont eu recours qu'à la mendicité, dans les grands marchés et principales artères d'Oran, afin de se procurer de l'aide financière, sans oublier les restaurants du cœur, ouverts par les différentes associations caritatives et religieuses, dans le cadre de l'application du programme de « la table de Ramadhan ». Certaines sources de la wilaya nous ont affirmé qu'ils sont, à peu près, 12 mille réfugiés, alors que des sources sécuritaires nous ont déclaré que le nombre des syriens à Oran ne dépasse par les 8 mille. « Mais cela n'empêche pas de dire qu'Oran a été envahie par un nouveau fléau qui nous est venu de l'étranger » nous déclarera notre source de la wilaya d'Oran. Par ailleurs, et pour ce qui est de ce télégramme envoyé à la direction de la protection civile, il est mentionné, d'un côté, l'entame de l'opération de recensement des réfugiés syriens, et leur prise en charge, en étroite collaboration avec les services sanitaires et sécuritaires, et d'un autre côté, l'envoi quotidien d'un bilan de renseignement spécial concernant les réfugiés recensés chaque jour. Mais ce qui a attiré l'attention de notre rédaction est qu'il n'y ait pas du tout mentionné un lieu de refuge officiel pour ces malheureux syriens. Alors la question qui se pose est : où est cette aide promise aux réfugiés syriens ? Et où vont-ils passer leur restant des nuits à Oran ? Cependant, on peut dire que les responsables d'Oran veulent procurer une « demi-aide » aux réfugiés syriens.