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La politique de l'emploi en Algérie Par B. Benchaida
Publié dans Réflexion le 23 - 08 - 2012

La politique de l'emploi, adoptée jusqu'à présent, est sans aucun doute satisfaisante du point de vue des bilans chiffrés, mais elle reste bien en deçà des attentes. Les mesures prises devront-elles contribuer à favoriser la création d'entreprises nouvelles et à stimuler la dynamique de l'emploi dans son ensemble
Le bilan sur la période 2010-2014, création de 3 millions d'emplois et dans ce même cadre et jusqu'à présent, 1 million d'emplois ont été créés, Le bilan officiel du secteur pour le premier semestre 2011 traduit, en effet, l'impact de ces dispositions. 1 090 435 emplois créés ont été recensés dont 723 121 générés par les administrations publiques et les entreprises. Le reste, soit 367 314 postes, sont des «équivalents emplois permanents créés dans le cadre des chantiers de haute intensité de main-d'œuvre». Le bilan fait ressortir que 397 675 postes d'emploi ont été créés dans le cadre du DAIP, suivi par les dispositifs de microcrédits (ANSEJ-ANGEM-CNAC) avec 92 280 postes d'emploi enregistrés. Les EPE, EPIC et autres entreprises ont contribué à créer 61 831 emplois 41.215 postes de travail enregistrés dans la Fonction publique. Le marché de l'emploi enregistre chaque année des milliers de nouveaux arrivants, notamment les jeunes issus des universités.Les statistiques fournies par le premier responsable du secteur, les jeunes demandeurs d'emploi âgés de moins de 30 ans représentent, à eux seuls, 73,4% de la demande globale, sachant que 30% sont des femmes. Une donne qui est l'engagement de l'Etat à mobiliser des moyens conséquents pour la promotion de l'emploi en direction des jeunes à travers l'encouragement de l'investissement productif en particulier la problématique du chômage ne peut être résolue ou du moins allégée par de simples mesures conjoncturelles. Les mêmes chiffres traduisent l'importance de la densité de la croissance de la demande nationale, à savoir 300 000 demandes additionnelles/an dont 120 000 proviennent de diplômés universitaires alors que 70% de cette demande émane de primo- demandeurs d'emploi. Une réalité qui appelle à une autre réflexion sur le traitement du chômage dans le cadre d'une approche économique bien que l'option sociale s'impose pour l'heure par les conditions de la conjoncture économique et la limite des offres du marché de l'emploi par rapport au volume de la demande. Les dispositifs mis en place n'assurant en définitive que des emplois temporaires. Des milliers de jeunes se retrouvent ainsi dans une situation précaire les poussant à monter au créneau et à dénoncer. Ces jeunes universitaires sont exploités puisqu'ils travaillent de 8h à 16h pour un salaire dérisoire devant être attribué comme pension de chômage et non comme salaire, le dispositif du pré emploi, remet sur le tapis le problème de la précarité de l'emploi. Les jeunes refusent en effet de travailler pour une période de deux ou trois ans puis se retrouver à nouveau dans la précarité sociale. C'est au pouvoir public de les prendre en charge, en fixant les conditions pour le mettre en place d'une pension de chômage aux profits des jeunes chômeurs. L'accompagnement des jeunes dans la création de micro-entreprises dans divers domaines leur permettra de contribuer au développement de l'économie nationale et de créer des postes d'emploi permanents. L'exemple d'une micro-entreprise créée durant ces dernières années Dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), devenue aujourd'hui une importante entreprise économique avec plus de 350 employés. L'année 2011 a enregistré "un bond qualitatif" en matière de création de micro-entreprises, dépassant 61.111 entreprises par rapport à 2010 (31.000 micro-entreprises) grâce aux facilitations accordées aux promoteurs. La caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) près de 19 000 micros entreprises créées en 2011. Les dispositifs mis en place par l'Etat pour enrayer le chômage semblent donner leurs fruits. Cette performance, n'est pas le fruit du hasard, mais celui de la mise en place de mesures de facilitations et d'allégements par le conseil des ministres en février 2011. Les mesures incitatives adoptées par les autorités publiques pour accompagner les jeunes entrepreneurs, en incitant les banques à leur accorder des prêts dans un délai ne dépassant pas deux mois. Aux autorités locales à mettre en œuvre ces mesures pour aplanir les difficultés qui empêchent les jeunes de créer leurs micro-entreprises. Ces dispositions ont encouragé les chômeurs à déposer leurs dossiers. Que les réalisations en 2011 ont dépassé toutes les prévisions. à ce propos que 61 111 micro-entreprises ont été créées dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes, ajoutant que «c'est un chiffre important» car il va au- delà de l'objectif tracé , Un nombre de micro-entreprises oscillant entre 60000 à 64000 entreprises en 2012, estimant que les jeunes doivent s'ouvrir à la création, aux nouvelles technologies de l'information et de la communication et à l'investissement dans les énergies renouvelables. La micro entreprise c'est un outil de développement s'appuyant sur les mesures en faveur des jeunes. Toute personne dans le monde devrait pouvoir avoir un emploi lui permettant de mener une vie digne, l'emploi est un facteur fondamental, c'est pour cela qu'il faut se consacrer à la création d'emploi. Le concept de micro entreprise est apparu vers 1986, au moment de l'apparition de la crise économique et des premiers licenciements liés à l'échec de la stratégie de l'industrie. Certains experts visionnaires de l'époque avaient évoqué ce concept, non seulement, comme solution de conversion et de redéploiement de l'économie nationale mais également pour lutter contre le chômage, et les inégalités sociales régionales, mais la concrétisation réelle des premiers dispositifs de micro entreprises consistait à apporter une participation financière via un crédit bonifié en faveur des porteurs de projets remplissant un certains nombre de conditions. Le montage financier des projets impliquant les banques publiques. Les lacunes juridiques et les faiblesses de l'encadrement technique du dispositif avaient conduit à son échec et son remplacement par le dispositif de l'agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ). Cependant, d'autres dispositifs ont été mis sur pieds afin d'apporter des solutions orientés vers toutes les catégories sociales , la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC),initialement chargée de la gestion des licenciements massifs causés par les réformes des années 90, a crée son propre dispositif dédié aux chômeurs promoteurs et porteurs de projets qui ne sont pas éligibles au dispositif de l'ANSEJ, même les personnes diplômées dont la situation sociale est précaire ou dont les revenus sont faibles ont le droit a un dispositif particulier conduit sous la houlette de l'agence nationale de gestion du micro crédit ANGEM. Que les jeunes diplômés des instituts de formation professionnelle à promouvoir les métiers.

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