La première opération pour une greffe du foie au niveau de la wilaya d'Oran, et la seconde au niveau nationale, après celle effectuée au niveau de l'hôpital de la wilaya de Blida, a échoué, et la patiente qui a reçu cette greffe est décédée, apprend-on de sources officielles. En effet, et d'après notre même interlocuteur, cette seconde greffe du foie a eu lieu au niveau de l'Etablissement Hospitalo-universitaire (EHU) 1er novembre, de l'USTO, dont la receveuse est une enseignante de 47 ans, habitant dans la wilaya de Mascara, et la donneuse était sa sœur, une juriste de profession, nous précisera notre même source. En ce qui est des détails de cette affaire, la patiente était atteinte d'une dangereuse maladie, qui lui a totalement touché le foie, et dans le but de la maintenir en vie, il lui fallait une greffe d'un nouveau foie. En général, le donneur doit être compatible avec le receveur, et ce sont, en général, les membres de la famille qui sont le plus compatibles avec les patients. La sœur de cette enseignante s'était portée garante pour lui donner les trois quarts (3/4) de son foie et garder le quatrième quart pour qu'il se régénère en elle, et les tests ont démontré que les organes de la donneuses étaient compatibles avec la receveuse, chose qui a autorisé la transplantation du foie, de la juriste vers l'enseignante. Une fois le rendez-vous de l'intervention fixé, les deux sœurs se sont dirigées vers l'hôpital de l'USTO, et c'est un grand chirurgien, connu au niveau national et international, qui a été choisi pour cette délicate opération. Après avoir effectué tous les bilans nécessaires, et les tests de compatibilité, c'est l'heure du dur travail, qui a été fait en présence d'un professeur, lui aussi de renommée mondiale. Tout s'est bien passé, selon notre même source, à part un tout petit détail, qui nous parait, à nous les citoyens pas important, mais d'un point de vue médical, il est fatal. Le foie n'a pas a été conservé dans la glacière, le temps d'ouvrir la patiente afin de lui greffer le foie. Cela a causé un début de décomposition de l'organe, et a été, par conséquent, implanté dans la patiente en début de décomposition. L'enseignante et sa sœur sont sorties de l'hôpital en très bonne santé, et ont effectué des suivis médicaux, au niveau de leur wilaya de Mascara, mais quelques jours après, l'enseignante, celle qui a reçu le foie de sa sœur, a perdu la vie, après que le foie s'est totalement décomposé en elle, lui touchant les autres organes, ce qui lui a provoqué un arrêt cardiaque. Mais, et toujours selon nos sources, les médecins ont affirmé aux proches de la patiente qu'il s'agit d'une mort naturelle, sachant que cette opération est tellement délicate, que n'importe quel patient peut succomber à une greffe d'un organe. Nous avons essayé d'en savoir plus sur cette affaire, et nous avons essayé de contacter le directeur de l'hôpital, mais il a carrément refusé de nous accueillir dans son bureau. Par la suite, nous nous sommes dirigés au bureau de l'ordre des médecins, situé au niveau de la rue de la vieille mosquée, au centre-ville d'Oran, mais ni le président ni le secrétaire général n'étaient présents dans les locaux. Nous nous sommes, donc, rapprochés de nos autres sources de l'EHU, et cette fois ci, nous avons eu la confirmation de cette terrible tragédie, avec tous les détails que nous avons apportés dans notre article. Il est à signaler que l'Etablissement Hospitalo-universitaire (EHU) 1er novembre enregistre, à chaque fois, des erreurs médicales mais sans qu' elles soient reconnues pour ne pas nuire à sa grande réputation, et à la réputation des médecins et chirurgiens, qui, rappelons le, travaillent tous, aussi, dans des cliniques privées.