Non seulement la gestion de la fétiche équipe de football ESM semble de nouveau faire parler d'elle. Mais le pire, c'est de voir celui qui fait du bien à Gaston, se faire chasser à coup de bâton ! Selon certaines indiscrétions, il s'avère que le chèque de 200 millions avancé à l'ESM (l'Espérance Sportive de Mostaganem), par Benchenni Charef pour effet de sponsoring, n'a pas été cité au bilan de la fétiche équipe. Le montant était destiné pour flocage du nom de l'entreprise PROPALGERIE sur les maillots des joueurs de football et sur les panneaux publicitaires jouxtant le terrain. Pour cela, il avait versé un chèque d'une somme de 2 millions de dinars sur le compte bancaire de l'association. Or, le contrat n'a pas été respecté pour le sponsor de l'année 2011/2012 et la question est restée sans réponse. Nos sources avancent qu'en bon joueur et par amour au club, le concerné ne s'est pas précipité à en faire tout un plat, dans l'espoir de voir l'équipe honorer son engagement à la phase retour du championnat 2011/2012. Mais, comme à l'aller, rien n'a été fait. Mieux, des indiscrétions au fait des choses au sein de l'ESM, avancent que le président sortant au même titre que le comité directeur, n'avaient aucunement fourni le montant du don en question sur leur bilan. Aussi, ils ne veulent en aucun cas reconnaitre le virement des 2 millions de dinars. Pourtant, la somme a été bel et bien retirée du compte de l'association. Au moment du bilan de l'exercice écoulé, aucune trace n'a été donnée sur le sujet, ni sur les factures du club ni sur aucun autre document administratif. « N'est-il pas judicieux de rendre à César ce qui appartient à César ? » Très connu par son honnêteté et sa gentillesse, le bonhomme est toujours là pour aider de près ou de loin le club de l'ESM qui lui reste très cher à son cœur du fait du beau temps qu'il avait passé au sein de ce team. Et c'est ce qui l'empêche de porter plainte, rapporte une autre source qui ajoute : « Benchenni Charef, est un bon perdant. En dépit de l'arnaque dont il a fait objet, il n'entend pas poursuivre les malhonnêtes, pour ne pas avoir à ternir toute une image d'un club et froisser l'amour propre de jeunes et moins jeunes amoureux de l'ESM ».Et de regretter, « le MC Oran, lui, a respecté le contrat de 10 belles années de sponsoring avec le flocage du nom de PROPALGERIE. Certains de ses anciens dirigeants, avait même proposé à l'homme (Benchenni Charef) de prendre les destinées du Mouloudia. Et vous savez quoi ? Ça la certes touché, mais ça ne lui a aucunement flairé l'esprit comme son travail ne lui laisse pas de temps. Et dire que son équipe favorite, celle de sa jeunesse et de ses amours, lui pose un lapin » ! Sollicité à expliquer mieux, notre interlocuteur, parle de la somme de prés de 14 millions de dinars qui avait été avancé par le même bailleur sur le compte de l'association, mais tout comme l'histoire du don, le prêt n'a pas été remboursé. Ajoutant que « Benchenni Charef n'est pas prêt de lâcher prise, puisqu'il tient à récupérer son argent. Et si j'étais à la place des décideurs de l'ESM, j'aurais préféré un bon arrangement, à l'amiable, qu'un procès auprès de la justice puisque le prêteur obtiendra sans aucun doute gain de cause du fait des preuves tangibles qu'il détient. D'autant plus que ce n'est pas bien de faire comme celui qui fait du bien à Gaston, il te le rend à coup de bâton ». Et de terminer le petit entretien autour d'un café par un proverbe bien connu : « N'est-il pas judicieux de rendre à César ce qui appartient à César » ?