Mauvaise nouvelle pour les usagers de la ligne La Stidia-Mostaganem : les taxieurs ont décidé d'augmenter intempestivement leur tarif de 20%. L'augmentation du tarif de la course par les taxis collectifs intervenue depuis avant-hier, est jugée par l'usager, « intempestive et unilatérale ». Ce qui provoque déjà la colère et l'indignation des usagers qui non seulement ont suffisamment de tracas à l'issue de la fermeture momentanée de l'ancienne gare routière, mais qui les voilà encore désagréablement surpris par une augmentation coûteuse à laquelle ils ne s'attendaient guère. En effet, au lieu de payer les 25DA comme à l'accoutumée, les chauffeurs de taxi ont décidé de leur propre chef et sans consultation auprès de la Direction Des Transports, d'ajouter 5DA. Ce qui représente une majoration de la hauteur d'un cinquième (1/5) du prix initial. Alors pourquoi cette soudaine hausse ? Pour une réponse à notre question posée au chauffeur de taxi qui nous réclamait hier de bon matin de Dieu les 5DA de plus, sa petite plaidoirie ne semble point justifier l'unilatérale augmentation : « c'est en mesure du prix du kilométrage qu'on ait ajouté la petite différence ». Kilométrage qui veut dire en la distance qu'ils roulent de plus puisque le terminus n'est pas à l'ancienne gare routière mais tout juste en haut, en face de la cité des 400 logements. Donc, pour quelque 200 à 300 mètres de plus, les taxieurs de Stidia ont monté leur tarif de 20% ! Vive l'Algérie. Mais le comble n'est pas encore là. Car pour savoir s'ils retourneront sur l'ancien prix à savoir les 25DA, lorsque la gare en question rouvrira ses portes dans les quelques prochains jours, notre taxieur reste catégorique : « non « ! C'est dire tout le caractère intempestif d'une augmentation qui ne dit pas son nom. Une étudiante insatisfaite dont la hausse des prix n'est apparemment pas à son goût, se rapproche pour ajouter son sel. « Le transport routier est devenu un vrai problème dans ce foutu bled. Si ce n'est pas les travaux des trémies sur l'autoroute qui nous ont empoisonnés l'été, c'est l'histoire de la gare. Et si ce n'est pas la gare, c'est les bus qui nous boudent et font grève sans préavis aucun. Et si ce n'est pas tout ça, c'est les taxis qui nous volent », avant de continuer son chemin en chicanant.