Depuis son installation à la tête de la direction générale du CHU de Sidi Bel Abbés, l'actuel directeur serait confronté à une guerre psychologique orchestré par un groupe de médecins hospitalo-universitaires qui ne ménagent aucun effort pour semer le trouble dans les milieux médicaux et para médicaux à travers plusieurs services. Certains médecins spécialistes n'auraient pas apprécié le comportement du directeur général qui a imposé une ligne de conduite qui vise à mettre de l'ordre dans les relations entre les services du CHU et la direction générale. Le premier gestionnaire de l'hôpital veut avoir comme seuls interlocuteurs les médecins chefs de services au sujet des programmes et commandes du matériel et des équipements médicaux. Utilisant la casquette du syndicat connu sous l'appellation du SNECHU , un médecin se serait permis d'adresser plusieurs correspondances au directeur général du CHU l'invitant avec virulence à revoir son comportement afin de communiquer et de compter avec les syndicats. Dans l'une des correspondances sous forme de communiqué qui a fait débordé le vase, le docteur remet en cause les compétences de l'actuel gestionnaire à diriger un établissement de santé de l'envergure d'un CHU tout en poussant le bouchon plus loin en doutant de ses capacités mentales . Ce jugement de valeur consigné dans un communiqué rendu public a été le principal motif d'une plainte pour diffamation déposée contre le docteur en question devant le parquet de Sidi Bel Abbés .Cette affaire qui devrait être traitée par la justice dans les prochains jours est à l'origine d'un climat de tension qui règne dans plusieurs services du CHU. Au sein du bureau du SNECHU, des voix se sont élevées pour se démarquer du comportement du SG de ce syndicat .une réunion de cette organisation syndicale est prévue cette semaine pour un éventuel rappel à l'ordre et la concertation sur les prises de décisions. Les postes de chefferie des plus importants services de l'hôpital sont la cause principale des bras de fer entre groupes de médecins et la direction général au vu et au su du conseil scientifique qui curieusement se cantonne dans un mystérieux mutisme. Au bout du compte cette gue -guerre sans aucun doute orchestrée influe négativement sur les prestations médicales que propose l'hôpital aux malades .Les autorités locales, le ministère de la santé sont plus qu'interpellés pour mettre fin à ce marasme qui prend en otage des patients confrontés à des services défaillants du CHU où les médecins pratiquent beaucoup plus du syndicalisme que de la médecine.