Après la publication, jeudi, dans la presse italienne, d'informations en rapport avec le dossier Sonatrach et le géant italien ENI, de nombreux observateurs en Algérie se sont demandés si la justice algérienne allait réagir. D'autant plus que ces informations ont fait état d'une commission grosse de 197 millions d'euros touchée par des hauts responsables. Finalement la justice algérienne n'a pas mis longtemps à rompre le silence. Une information judiciaire dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach 2 a déjà été ouverte. C'est ce que le procureur général de la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati a indiqué ce dimanche.Dans un communiqué émanant du parquet général (PG) de la cour d'Alger, l'opinion publique est informée que les faits révélés dimanche par certains quotidiens nationaux et étrangers sont “en relation avec l'information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach 2′′.Il est à noter que les précisions du parquet interviennent après les informations publiées par des titres de presse faisant état de “l'implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption lors de l'exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l'Etat".Toujours selon la même source, le parquet de la République de cette même juridiction a, en date d'aujourd'hui, soit le 10 février 2013, par le biais de réquisitions supplétives, requis le juge d'instruction en charge du dossier, l'élargissement du champ des investigations à ces faits nouveaux rapportés par les différents organes de presse. Ce rebondissement, à la faveur des articles publiés jeudi dans la presse italienne devrait aboutir à une collaboration entre les justices algérienne et italienne.