Ramadhan à Sidi Belabbès : La mercuriale en folie Le pouvoir d'achat des familles est bien malmené en ce quatrième jour de Ramadhan, n'est-il pas vrai que le devoir de générosité qu'il véhicule est contredit par l'avidité de certains commerçants véreux. En effet, malgré la disponibilité des fruits et légumes à travers les marchés de Sidi Bel Abbès, la cherté des denrées alimentaires persiste et rien ne présage à des jours meilleurs. Est-ce que le vent de la crise commence-t-il à souffler du côté de notre chère Algérie ? C'est vrai le citoyen à senti et comment, la hausse de bon nombre de produit de large consommation tels : le sucre, le café, l'huile, les lentilles, les haricots secs…. Et j'en passe, s'agissant de dame pomme de terre, appelée le fruit du pauvre qui abonde sur les étals du souk-El Fellah et marchés, dont la demande connait une forte tension est cédée à 50 DA le kg « c'est trop cher, s'exclame un père de famille. « Comment remplir mon couffin avec une minable retraite de moins de 10 000 DA par mois ? » Par ailleurs, les autres légumes, comme la carotte très prisée pour la chorba est vendue à 100 DA, Idem, pour la laitue, le tomate à 80DA, les haricots verts à 110 DA, et celle à égrener 120 DA, le fameux citron oscille entre 250 DA et 300 DA, du jamais vu ? Concernant cette flambée des prix, elle est interprétée par les commerçants, chacun à sa manière. Certains commerçants argumentent ce renchérissement à la hausse à l'offre et la demande des fruits et légumes, d'autres diront que c'est toujours la ruse infernale des intermédiaires et des distributeurs : et de leur coté les ménagères imputent cette folie de la mercuriale à ceux qui ont le monopole. Mais le fait est là.