Le mois sacré du ramadhan a entamé sa troisième semaine et les prix des denrées alimentaires demeurent toujours aussi élevés. Le mois sacré du ramadhan a entamé sa troisième semaine et les prix des denrées alimentaires demeurent toujours aussi élevés. Hier, au niveau des deux marchés Ferhat-Boussaâd (Meissonnier) et Ali-Mellah (1er Mai), à Alger, les prix des produits de large consommation se sont maintenus aux mêmes niveaux que ceux que nous avions relevés au premier jour du ramadhan et même après la première semaine. Rien ne semble, en effet, tempérer les ardeurs de la mercuriale qui, à défaut d'amorcer une courbe décroissante, continue au grand dam des ménages, sa course folle vers les cimes. Au niveau du marché Ali-Mellah, les prix affichés donnent ceci : la pomme à 60DA, la poire 50DA, les navets à 80-100DA, les carottes entre 60 et 70DA, la tomate à 40DA, l'oignon à 40DA, le melon à 40DA, le concombre à 70DA, la laitue à 100DA, les haricots verts à 80DA, la pomme de terre entre 50 et 60DA, la courgette à 40DA, le citron à... 350DA. Même topo du côté du marché Ferhat-Boussaâd où la pomme de terre est cédée à 55DA, la courgette à 50DA, la tomate à 60DA, le concombre à 70DA, l'oignon à 40DA, carotte 70DA, haricots verts 80-100DA, laitue 90DA, citron 350DA, raisins 100DA, aubergine entre 50 et 60 DA, poivron à 40DA, la pastèque 35DA/kg, la poire à 120DA, le melon 40DA. Le constat est aussi valable pour les viandes rouge et blanche, puisqu'au niveau de ces deux marchés le poulet éviscéré est toujours cédé à 360DA tandis que la viande rouge continue, elle, de frôler les 1.000DA. A titre d'exemple, à Ali-Mellah, les cuisses désossées de poulet sont cédées à 450DA, alors que les escalopes de poulet sont cédées à hauteur de 680DA le kg. Exit, donc, la «trêve» que l'Union des commerçants avait prédit à la veille du mois sacré. Le «miracle» n'a tout simplement pas eu lieu. Les ménages qui croyaient naïvement voir le marché «inondé» de différentes sortes de fruits et légumes, ont vite déchanté au bout de deux semaines. Après ce constat, faut-il accorder de crédit aux explications de l'Union des commerçants et des pouvoirs publics ? L'appel de l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA) aux commerçants à la veille du mois sacré les exhortant à «se départir» de la hausse des prix en évitant la spéculation n'a, a priori, pas eu l'écho favorable. A contrario, leur «appel» a eu l'effet boomerang, puisque les marchands des fruits et légumes de tout le pays ont eu la réaction contraire. «Au lieu de baisser leurs prix, ils les ont augmentés, multipliés par deux ou trois fois», s'écrie une dame rencontrée au niveau du marché Ferhat- Boussaâd selon laquelle le «mot d'ordre» semble être donné entre les commerçants. Hier, au niveau des deux marchés Ferhat-Boussaâd (Meissonnier) et Ali-Mellah (1er Mai), à Alger, les prix des produits de large consommation se sont maintenus aux mêmes niveaux que ceux que nous avions relevés au premier jour du ramadhan et même après la première semaine. Rien ne semble, en effet, tempérer les ardeurs de la mercuriale qui, à défaut d'amorcer une courbe décroissante, continue au grand dam des ménages, sa course folle vers les cimes. Au niveau du marché Ali-Mellah, les prix affichés donnent ceci : la pomme à 60DA, la poire 50DA, les navets à 80-100DA, les carottes entre 60 et 70DA, la tomate à 40DA, l'oignon à 40DA, le melon à 40DA, le concombre à 70DA, la laitue à 100DA, les haricots verts à 80DA, la pomme de terre entre 50 et 60DA, la courgette à 40DA, le citron à... 350DA. Même topo du côté du marché Ferhat-Boussaâd où la pomme de terre est cédée à 55DA, la courgette à 50DA, la tomate à 60DA, le concombre à 70DA, l'oignon à 40DA, carotte 70DA, haricots verts 80-100DA, laitue 90DA, citron 350DA, raisins 100DA, aubergine entre 50 et 60 DA, poivron à 40DA, la pastèque 35DA/kg, la poire à 120DA, le melon 40DA. Le constat est aussi valable pour les viandes rouge et blanche, puisqu'au niveau de ces deux marchés le poulet éviscéré est toujours cédé à 360DA tandis que la viande rouge continue, elle, de frôler les 1.000DA. A titre d'exemple, à Ali-Mellah, les cuisses désossées de poulet sont cédées à 450DA, alors que les escalopes de poulet sont cédées à hauteur de 680DA le kg. Exit, donc, la «trêve» que l'Union des commerçants avait prédit à la veille du mois sacré. Le «miracle» n'a tout simplement pas eu lieu. Les ménages qui croyaient naïvement voir le marché «inondé» de différentes sortes de fruits et légumes, ont vite déchanté au bout de deux semaines. Après ce constat, faut-il accorder de crédit aux explications de l'Union des commerçants et des pouvoirs publics ? L'appel de l'Union des commerçants et artisans algériens (UGCAA) aux commerçants à la veille du mois sacré les exhortant à «se départir» de la hausse des prix en évitant la spéculation n'a, a priori, pas eu l'écho favorable. A contrario, leur «appel» a eu l'effet boomerang, puisque les marchands des fruits et légumes de tout le pays ont eu la réaction contraire. «Au lieu de baisser leurs prix, ils les ont augmentés, multipliés par deux ou trois fois», s'écrie une dame rencontrée au niveau du marché Ferhat- Boussaâd selon laquelle le «mot d'ordre» semble être donné entre les commerçants.