Une quantité estimée à 2 grammes de cocaïne pure a été saisie par les enquêteurs de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d'Aïn El-Turck, tôt dans la matinée du lundi, au niveau de la localité côtière de Trouville. Selon nos sources, l'intervention des policiers a été décidée après plusieurs jours de surveillance et autant de filatures, exercées sur un trafiquant de drogue demeurant à Oran, répondant aux initiales B. A., âgé de 30 ans et plus connu sous le sobriquet de «Chelfaoui». Cet individu, qui circulait à bord d'un véhicule de marque « Renault Clio », a été intercepté lundi, avant les lueurs de l'aube, aux environs de 5 heures, dans la partie basse de ladite localité. Les policiers ont trouvé en sa possession 2 grammes de cocaïne de qualité supérieure et une quantité de psychotropes, destinée vraisemblablement à être broyée pour un mélange avec la drogue douce, indiquent encore nos sources. Sa présence en ce lieu serait un point de rencontre avec de potentiels toxicomanes en manque. L'interpellé a été présenté avant-hier devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel d'Aïn El-Turck sous le chef d'accusation de détention et de commercialisation de drogue. Au terme de son audition, le prévenu a été placé en détention provisoire. Selon nos sources, cette saisie de cocaïne est intervenue après la poursuite des investigations, qui ont été menées par ces mêmes enquêteurs de la police, au lendemain du démantèlement, une dizaine de jours auparavant, d'un réseau composé de quatre membres, dont une jeune femme, des repris de justice traînant de lourds antécédents judiciaires dans le trafic de drogue douce. Une quantité de 20 grammes de cocaïne pure, d'une valeur marchande estimée à 1,2 million de centimes le gramme ainsi qu'une importante somme d'argent, ont été trouvées en possession de ce quatuor de trafiquants, lors de leur interpellation dans la localité côtière de Paradis-Plage, sur le territoire du chef-lieu de la daïra. L'enquête a fait ressortir que ces deux affaires constituent, en fait, le nœud gordien d'un véritable trafic de drogue douce dont la pierre angulaire a été située à Oran. Selon nos sources, ces trafiquants de drogue douce ont jeté leur dévolu, notamment sur les abords immédiats des boîtes de nuit jalonnant le littoral ouest et ce, pour s'adonner à leurs agissements frauduleux. Toujours est-il que, selon les mêmes sources, les enquêteurs de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra, chargés de la lutte contre le trafic de drogue et du crime organisé, poursuivent leurs investigations pour tenter de remonter la filière de ces deux affaires de cocaïne.