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M.LOUNSI DJILLALI, MEMBRE DE l'APC DE AIN EL TURCK (ORAN) A « REFLEXION » : « Des terrains abritant des projets d'intérêt général détournés de leur vocation initiale? »
Des assiettes abritant des projets structurants d'intérêt général à Trouville Manara et Bahia Cap Falcon, notamment, une école primaire et une aire de jeux ont été détournés de leur vocation initiale pour se transformer en coopérative immobilière? 400 emplois fictifs au parc pour une masse salariale de 800 millions « Mois ! Je demande aux autorités de prendre en considération la situation anachronique que vit la ville Balnéaire d'Ain El Turck. Le FLN s'oppose publiquement à cette gestion anarchique ». C'est ce qu'a déclaré M. Lounsi Djillali. Elu de cette assemblée populaire communale d'Ain El Turck, président de la commission des réformes, issu du FLN, M. Lounsi Djillali a occupé plusieurs postes de responsabilités auprès des institutions publiques et il occupe, actuelement, le poste de Directeur Général dans sa propre entreprise de communication. Dans cet entretien, il parle de la situation catastrophique dont il a hérité, notamment, les projets en souffrance ainsi que les jeux de coulisses sans aucune transparence dans la gestion des marchés publics puisque, selon notre interlocuteur, depuis son installation dans cette assemblée, il n'a jamais siégé à ce jour puisque il n'a jamais assisté à l'ouverture de plis, ils activent dans l'informel et le travail se fait en coulisses!, a-t-il affirmé.
Reflexion: Un peu plus de trois mois après votre élection dans cette importante APC d'Ain El Turck, vous avez sans doute dressé un état des lieux ? Lounsi Djillali : Le constat que nous avons fait, concernant notre commune, est des plus catastrophiques. Tout reste à faire. L'état des routes, les VRD, l'hygiène, l'éclairage public, le gaz. C'est une réalité que personne ne peut nier. Et tout le monde est responsable de cette situation. Des élus proposaient des projets, mais ils les sous-évaluaient, ce qui fait que des appels d'offres restaient souvent infructueux. L'argent n'est pas dépensé et les projets tombent à l'eau. Depuis l'an 2000 à ce jour, il y a au total plus de 100 projets qui n'ont pas abouti, sont restés en souffrance puisqu'il est inconcevable qu'un parti comme le FLN ayant 04 élus dans cette municipalité se retrouve aujourd'hui exclu de la gestion de l'APC , et les électeurs ne le comprennent pas. Nous demandons l'ouverture d'une enquête.
Réf : Maintenant que vous êtes élu de l'APC, quels sont les projets que vous voulez réaliser en priorité ? L.D. : Notre priorité actuelle, ce sont les routes, l'éclairage, les ordures, les trottoirs et les espaces verts. Les routes des quartiers périphériques de Ain El Turck, Cap Falcon, Douar Nagous Marocain , Saint Rock ou la madrague , sont devenues, faute d'entretien, de véritables sentiers de chèvres.
Réf : Pouvez-vous donner un délai, même approximatif, quant à leur réfection? L. D. : Pour vous dire cette commune est prise en otage par des voyous qui menacent les citoyens au quotidien et les marchés publics se passent en cati-mini (interêt personnel) puisque la première délibération s'est déroulée dans le bureau du maire et avait pour objet l'achat de véhicules touristiques, l'une pour lui et la seconde pour le Secrétaire Général de la commune. Chose que j'ai catégoriquement refusé d'autant plus que le budget de ces achats des 02 véhicules a été prélevé d'un marché de l'éclairage public. Ain El Turck manque de toutes les infrastructures et les élus sont en train de prendre des décisions hâtives secrètes entre eux pour venir les imposer aux membres.
Réf : En matière d'hygiène et de propreté, Ain El Turck croule sous les ordures, comment comptez-vous vous y prendre pour lui redonner son visage d'antan ? L. D. : Il y a quelques années, elle était classée ville la plus propre du pays. Mais la situation s'est malheureusement dégradée et ils sont tous responsables, y compris les citoyens. Maintenant, il y a une urgence, il faut que les autorités compétentes s'impliquent davantage pour donner un nouveau souffle à cette municipalité qui manque de toutes les infrastructures de base pour ne pas s'étaler sur cet épineux problème et là, je remercie l'effort consenti par monsieur le chef de la daira d'Ain El Turck et que je remercie pour son dévouement au développement des 03 communes . Mais pour une ville de 200 mille habitants, il reste encore beaucoup à faire. Il y a lieu par exemple de sensibiliser les citoyens au fait qu'ils doivent sortir à l'heure convenue leurs ordures et les commerçants à ne plus jeter leurs emballages et autres déchets sur les trottoirs alors qu'ils ont les moyens de les transporter à la décharge. Avec le budget de 2013, il faut traiter une bonne partie de la collecte des ordures avec des entreprises privées pour soulager les services de l'APC.
Réf : Concernant les zones rurales que des habitants fuient faute de commodités, quels sont vos projets pour fixer ceux qui s'y trouvent encore et pourquoi ne pas inciter ceux qui les ont quittées à les réintégrer ? L. D. : Pour ce qui est des zones rurales, il faut voir sur le terrain quelles sont les actions à entreprendre. Certains villages ont besoin de routes ou d'éclairage public, d'autres d'assainissement et de bétonnage des ruelles. Pour améliorer le ramassage scolaire, problème qui se pose à chaque rentrée des classes, l'APC prévoit l'acquisition de cinq bus pour la prochaine rentrée scolaire. Pour ceux qui habitent dans les villages ou ceux qui veulent y retourner, en matière de logement, l'APC peut toujours, s'ils la sollicitent, les aider financièrement à retaper et réaménager leurs maisons.
Réf : S'agissant des terrains pour la construction de logements, est-il vrai que le maire a attribué des décisions d'attribution de terrains à 02 coopératives immobilières, à savoir, Manara à Trouville et Bahia à Cap Falcon ? L. D. : Ce que nous pouvons dire sur cette affaire et dont le secrétaire général de la Kasma FLN monsieur Ramdane Bouidouh va vous le confirmer. « Il existe actuellement 02 coopératives immobilières de 30 lots chacune dont l'une à Trouville Manara et la seconde au Cap Falcon BAHIA, ce sont des assiettes abritant des projets structurants dont un établissement primaire et une aire de jeux qui font l'objet d'un détournement de leur vocation initiale pour se transformer en coopérative immobilière et dont l'actuel maire est en train d'attribuer des décisions d'affectation avec la complicité de membres fictifs de ces deux coopératives. Et pour conclure l'on vient d'apprendre que l'entrepreneur pour ne pas citer de nom vient de donner un cadeau à l'actuel maire, une Peugeot 307 blanche pour le servir davantage dans les attributions des marchés publics...