Devant l'offensive pacifique et fortement structurée des démocrates séculiers, initiée par Ahmed Benbitour pour la conquête du pouvoir en perspective des présidentielles de 2014, la panique s'empare de plus en plus des militants de l'ex-FIS dissous et de l'islamisme radical en général. Tout porte à croire que ce sont les islamistes radicaux qui sont embusqués derrière le mouvement de contestation des chômeurs et de bon nombre de mouvements associatifs et d'organisations de défense des droits de l'homme, disséminés sur tout le territoire national et dont le noyau dur est implanté à l'étranger, à l'abri de la répression, particulièrement autour du mouvement Rachad.