L'état de santé du président algérien Abdelaziz Bouteflika "évolue bien", et il n'a subi "aucune lésion irréversible", a affirmé dimanche le Pr. Rachid Bougherbal. Le président Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, "n'a pas subi de séquelles irréversibles", a précisé le professeur Bougherbal, expliquant qu'"aucune fonction motrice ou sensorielle n'a été altérée". L'accident ischémique transitoire (AIT) "n'a pas duré longtemps" et l'affection est "réversible" et "régresse" sans laisser de "lésions séquellaires", a ajouté le Pr Bougherbal, directeur du Centre algérien de médecine sportive (CNMS). Le chef de l'Etat, qui a subi samedi à 12h30 un accident ischémique transitoire sans séquelles, a été transféré en fin d'après-midi à Paris pour y effectuer des examens complémentaires, sur recommandations de ses médecins traitants. Le professeur Bougherbal avait annoncé que “les premières investigations ont été déjà entamées et le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens", tout en rassurant que son état de santé ne suscite “aucune inquiétude". "Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a été transféré samedi en fin d'après-midi à Paris, pour y effectuer des examens complémentaires, sur recommandation de ses médecins traitants", écrit APS. Selon l'agence officielle, Abdelaziz Bouteflika a été victime d'un "accident ischémique transitoire sans séquelles" à 12h30 locales (11h30 GMT) et son médecin lui a prescrit du repos. "Il y a quelques heures, le président ne s'est pas senti bien et il a été hospitalisé mais son état de santé n'est pas grave du tout", avait déclaré à APS le chef du gouvernement avant le transfert du chef de l'Etat à Paris.Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait rassuré samedi sur l'état de santé de M. Bouteflika en affirmant que son état de santé "n'est pas du tout grave".Le président Bouteflika séjourne à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, un établissement parisien qui accueille régulièrement des personnalités françaises et étrangères importantes. L'ancien président Nicolas Sarkozy y avait été admis en juillet 2009 après un malaise. Son prédécesseur Jacques Chirac, y avait été hospitalisé en septembre 2005, à la suite d'un “petit accident vasculaire cérébral".Le ministère français de la Défense s'est refusé à tout commentaire “par respect du secret médical". “L'Etat français se tient informé, ce qui est normal pour le président d'un grand pays tel que l'Algérie", a-t-on indiqué.