Les habitants de l'est d'Alger ont rompu le jeûne, jeudi soir, à la chandelle. Pour la deuxième fois cette semaine, la Sonelgaz a coupé l'électricité, sans aucun avertissement préalable, quelques minutes avant l'heure d'El Iftar. Les services techniques et la direction de Sonelgaz étaient injoignables. A la fin de l'Iftar, les cités de l'est d'Alger étaient toutes plongées dans le noir. Les rues étaient presque désertes et les cafés fermés alors que des familles s'inquiètent d'éventuelles attaques de la part des bandes de voyous particulièrement actifs depuis le début du mois sacré. « Sonelgaz coupe et rétabli l'électricité comme elle veut, sans avertir la population. Nous avons des aliments congelés dans les réfrigérateurs qui vont se détériorer. En plus nous avons besoin des climatiseurs et ventilateurs en cette période caniculaire », s'insurge un habitant de Bordj El Bahri . Ce n'est pas la première fois que Sonelgaz procède au délestage du courant électrique dans la capitale depuis le début du Ramadhan. Mardi soir, une coupure géante avait affecté toute la partie Est de la capitale durant plusieurs heures. La Sonelgaz n'avait fourni aucune explication sur ces coupures répétitives qui pénalisent les habitants, mais aussi les commerçants et les cafetiers.