Depuis le premier jour du Ramadhan, les inspecteurs de la direction du commerce de la wilaya d'Oran multiplient les sorties sur le terrain. Ainsi, 3.578 interventions ont déjà été effectuées par les contrôleurs, touchant les marchés, les grossistes, les détaillants, les établissements à caractère alimentaire, les boucheries, les boulangeries, les crémeries etc. Résultats : quelque 700 commerçants ont été traduits en justice en dix jours. Les infractions relevées vont du défaut d'hygiène à la vente de produits impropres à la consommation en passant par l'absence de registre du commerce et l'exercice d'activité sans autorisation. Selon les éléments fournis par les différentes brigades de contrôle, plus de 1.200 kg de marchandises impropres à la consommation ont été saisis, dont plus de la moitié relève de produits carnés. Pour ce qui est du contrôle de la qualité, 890 interventions ont été effectuées, conduisant à l'établissement de 220 procès-verbaux et la fermeture de 16 commerces. Ces brigades ont, également, établi 469 procès-verbaux et proposé la fermeture de 83 commerces pour, entre autres reproches, le défaut d'affichage des prix et l'absence de factures. Les magasins de vente de gâteaux orientaux se sont taillés la part du lion dans ces opérations de contrôle. Car il est de notoriété publique qu'à chaque Ramadhan, de nombreux commerçants troquent leurs activités habituelles pour se transformer en faiseurs de zalabia et de chamia, un créneau qui rapporte gros, sans coup férir, apparemment. Ce qui augmente les risques d'intoxications alimentaires. D'autre part, les commerçants véreux pullulent durant ce mois favorable à la spéculation et aux hausses des prix. A noter que durant le mois sacré, la direction du commerce a mis le paquet en réquisitionnant quelque 200 agents pour les divers contrôles.