Farid Bedjaoui, recherché par la justice algérienne pour son implication présumée dans le scandale de corruption à Sonatrach, n'est plus à Dubaï, car la justice de l'émirat de Dubaï a répondu à la justice algérienne, dans le cadre de la commission rogatoire lancée par l'Algérie, que Farid Bedjaoui avait quitté Dubaï le 10 août dernier. La correspondance de la justice de Dubaï n'a pas précisé la destination de M. Bedjaoui, présenté par la presse italienne comme étant le principal intermédiaire dans l'affaire des pots-de-vin versés par la société italienne de services pétroliers Saipem à des responsables algériens, pour obtenir des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. L'Emirat de Dubaï a répondu également à la justice italienne qui a lancé un mandat d'arrêt contre Farid Bedjaoui, neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. « Dans sa réponse au juge italien chargé de l'affaire Saipem, la justice de Dubaï a précisé que Farid Bedjaoui avait quitté Dubaï pour les Etats-Unis », où se trouve l'ancien ministre de l'Energie Chakib Khelil, également poursuivi dans cette affaire, ajoute notre source.La justice italienne avait déjà informé le juge d'instruction près le tribunal d'Alger en charge de l'enquête sur Sonatrach que Farid Bedjaoui avait quitté Dubaï pour rejoindre les Etats-Unis, selon la même source.Le 12 août, l'Algérie a lancé des mandats d'arrêts internationaux contre neuf personnes impliquées dans le scandale Sonatrach II dont Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants, ainsi que Farid Bedjaoui.