Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui sont concernés par le mandat d'arrêt international émis par l'Algérie. Des comptes à Singapour, à Hong Kong, au Liban, en France, aux Emirats arabes unis et en Italie par lesquels transite l'argent sale. Des procédures ont été enclenchées pour rapatrier les fonds détournés de Suisse. Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui sont concernés par le mandat d'arrêt international émis par l'Algérie. Des comptes à Singapour, à Hong Kong, au Liban, en France, aux Emirats arabes unis et en Italie par lesquels transite l'argent sale. Des procédures ont été enclenchées pour rapatrier les fonds détournés de Suisse. L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, est finalement rattrapé par l'affaire Sonatrach II. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui par l'Algérie. L'annonce en a été faite, hier, par le procureur général de la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati. Outre Chakib Khelil, le mandat d'arrêt concerne aussi sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui. La justice algérienne a lancé au total neuf mandats d'arrêt internationaux contre neuf personnes parmi les 22 impliquées dans le scandale Sonatrach 2, a précisé M. Zeghmati. Le procureur général de la cour d'Alger a cité également deux personnes morales, Saipem et Orascom Industries. Il est à rappeler que Farid Bedjaoui était le principal intermédiaire dans l'affaire des pots-de-vin versés par la société italienne Saipem pour décrocher des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. Il a indiqué que l'enquête en cours a révélé l'existence d'un réseau international de corruption avec des comptes à Singapour, à Hong Kong, au Liban, en France, aux Emirats arabes unis et en Italie. « Nous avons découvert que 20 millions de dollars ont été transférés sur ces comptes », a précisé M. Zeghmati en indiquant que l'enquête est toujours en cours. Le procureur général a ajouté que « seulement trois pays, la France, l'Italie et la Suisse ont affiché leur volonté de coopérer avec la justice algérienne dans cette affaire ». Des procédures ont été enclenchées pour rapatrier les fonds détournés de Suisse, a-t-il ajouté. Il est à rappeler, dans le cas de cette affaire, que le parquet de Milan a émis récemment un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui. Selon le quotidien italien, Corriere della Sera, qui a rapporté l'information, le parquet de Milan a lancé un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui, En outre, la justice italienne cherche à saisir une somme de 123 millions de dollars déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, bras droit de l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. La même source indique que « plus de 100 millions de dollars » se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par Bedjaoui et 23 autres millions seraient à Hong Kong, selon la même source. Selon la juge Italienne, Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu, en Algérie, sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin présentés comme « frais d'intermédiation » de la Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d'un passeport français et résidant à Dubaï. Affaire à suivre... L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, est finalement rattrapé par l'affaire Sonatrach II. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui par l'Algérie. L'annonce en a été faite, hier, par le procureur général de la cour d'Alger, Belkacem Zeghmati. Outre Chakib Khelil, le mandat d'arrêt concerne aussi sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui. La justice algérienne a lancé au total neuf mandats d'arrêt internationaux contre neuf personnes parmi les 22 impliquées dans le scandale Sonatrach 2, a précisé M. Zeghmati. Le procureur général de la cour d'Alger a cité également deux personnes morales, Saipem et Orascom Industries. Il est à rappeler que Farid Bedjaoui était le principal intermédiaire dans l'affaire des pots-de-vin versés par la société italienne Saipem pour décrocher des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. Il a indiqué que l'enquête en cours a révélé l'existence d'un réseau international de corruption avec des comptes à Singapour, à Hong Kong, au Liban, en France, aux Emirats arabes unis et en Italie. « Nous avons découvert que 20 millions de dollars ont été transférés sur ces comptes », a précisé M. Zeghmati en indiquant que l'enquête est toujours en cours. Le procureur général a ajouté que « seulement trois pays, la France, l'Italie et la Suisse ont affiché leur volonté de coopérer avec la justice algérienne dans cette affaire ». Des procédures ont été enclenchées pour rapatrier les fonds détournés de Suisse, a-t-il ajouté. Il est à rappeler, dans le cas de cette affaire, que le parquet de Milan a émis récemment un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui. Selon le quotidien italien, Corriere della Sera, qui a rapporté l'information, le parquet de Milan a lancé un mandat d'arrêt international contre Farid Bedjaoui, En outre, la justice italienne cherche à saisir une somme de 123 millions de dollars déposés sur des comptes appartenant à Farid Bedjaoui, bras droit de l'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. La même source indique que « plus de 100 millions de dollars » se trouveraient à Singapour sur des comptes contrôlés par Bedjaoui et 23 autres millions seraient à Hong Kong, selon la même source. Selon la juge Italienne, Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu, en Algérie, sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour obtenir ces marchés, le groupe a payé 197 millions de dollars de pots-de-vin présentés comme « frais d'intermédiation » de la Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong gérée par le syndic algérien, Samyr Ourayed, mais en réalité appartenant à Farid Bedjaoui, 44 ans, titulaire d'un passeport français et résidant à Dubaï. Affaire à suivre...