Le 22 octobre 1955 paraissait le premier numéro de la publication algérienne Al-Mouqawama Al-Djazaïria (La résistance algérienne).Pour perpétuer les valeurs portées par la première revue de la révolution Algérienne, le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a décrété pour la première fois, la journée nationale de la Presse, coïncidant avec chaque 22 octobre. Ce soutien à la presse sera «sans restrictions à sa liberté afin qu'elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l'information et du savoir», avait déclaré le président de la République dans un message à l'occasion la Journée mondiale de la liberté de la presse. Le président Bouteflika avait aussi annoncé qu'il décrètera «le 22 octobre prochain Journée nationale de la presse, au même titre que les autres catégories socio-professionnelle». Il veut ainsi rendre hommage à la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal El-Mouqawama El-Djazairia (La résistance algérienne), organe du Front de libération nationale (FLN) et de l'Armée de libération nationale (ALN), «d'autant que nous célébrons les 50 ans de l'indépendance nationale», selon ses mots. Pour que les citoyens puissent prendre part au débat public et placer les gouvernements et les autres acteurs devant leurs responsabilités éléments clés de la démocratie participative, ils doivent avoir accès à des médias libres, pluralistes, indépendants et professionnels. La communication et le dialogue entre les différents membres de la société ne s'établissent pas forcément de manière naturelle, comme on pourrait le croire. Les médias sont un moyen d'accès à l'information et un moteur du dialogue. De nombreux organes d'information ont pris des mesures pour favoriser la participation de l'audience et sont donc devenus plus accessibles aux populations qu'ils servent. Cependant, c'est dans les médias communautaires que l'accessibilité et le ciblage prennent leur plein sens. À l'heure actuelle, la radio est le média communautaire le plus répandu dans le monde en développement, car les coûts de production et d'accès sont faibles, elle peut couvrir des zones étendues et n'exclut pas les populations analphabètes. L'information peut modifier la vision que nous avons du monde qui nous entoure, de notre place dans le monde et la façon dont nous organisons notre vie pour tirer le meilleur parti de nos ressources locales. La prise de décision factuelle peut transformer radicalement nos perspectives politiques, sociales et économiques. On peut interpréter le droit d'accès à l'information dans le strict cadre juridique de la liberté de l'information émanant d'organismes publics, ou bien dans un sens plus large englobant la circulation de l'information émanant d'autres acteurs. Dans ce dernier cas, il est intrinsèquement lié à la liberté d'expression. L'accès à l'information. L'information peut modifier la vision que nous avons du monde qui nous entoure, de notre place dans le monde et la façon dont nous organisons notre vie pour tirer le meilleur parti de nos ressources locales. La prise de décision factuelle peut transformer radicalement nos perspectives politiques, sociales et économiques. On peut interpréter le droit d'accès à l'information dans le strict cadre juridique de la liberté de l'information émanant d'organismes publics, ou bien dans un sens plus large englobant la circulation de l'information émanant d'autres acteurs. Dans ce dernier cas, il est intrinsèquement lié à la liberté d'expression. La liberté de l'information, qui favorise la transparence, a des répercussions directes sur la lutte contre la corruption, qui à son tour a un impact tangible en matière de développement. Comme le répétait l'ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, la corruption des gouvernements est le principal obstacle au développement et un secteur des médias indépendant le premier instrument pour combattre la corruption publique. L'information est le pouvoir. La liberté de l'information et la liberté d'expression s'opposent à la concentration de l'information entre les mains d'une minorité. Il n'en reste pas moins vrai que toute information est sujette à interprétation. C'est pourquoi le rôle centralisateur d'un secteur des médias pluraliste et ouvert est crucial pour apporter un éclairage sur les différents problèmes. En ce qui concerne l'autonomisation des citoyens, la liberté de l'information est au cœur d'une démocratie participative. Que l'on songe aux conséquences d'un électorat non informé se rendant aux urnes ; que l'on songe aux conséquences d'une restriction ou d'une manipulation de l'information en temps de crise politique ou de conflit ethnique. La liberté de l'information confère un véritable sentiment d'appartenance au sein de la société et donne par conséquent un sens au concept de citoyenneté. La liberté de l'information n'en garantit pas l'accès. Même si les gouvernements utilisaient l'e-gouvernance pour mettre leur information en ligne et devenaient des modèles de transparence, les populations ne seraient pas plus autonomisées pour autant si elles ne disposent pas des moyens d'accéder à cette information. Les médias indépendants, libres et pluralistes sont le pivot de la bonne gouvernance dans les jeunes démocraties comme dans les plus anciennes. Des médias libres sont des garants de la transparence, la responsabilisation et l'Etat de droit. Ils favorisent la participation au débat public et politique, ils contribuent à lutter contre la pauvreté. Un secteur des médias indépendant tire son pouvoir de la communauté qu'il sert et confère en retour à cette même communauté le pouvoir d'être un partenaire à part entière dans le processus démocratique. La liberté de l'information et la liberté d'expression sont les principes fondateurs d'un débat ouvert et informé. Les nouvelles technologies vont continuer à évoluer et permettre aux citoyens de participer à la construction de leur environnement médiatique et d'accéder à une pluralité de sources. L'association de l'accès à l'information et de la participation des citoyens aux médias ne peut que contribuer à renforcer le sentiment d'appartenance et l'autonomisation.