Les effets des déplacements des supporters algériens au Burkina Faso, au mois d'octobre pour soutenir l'équipe algérienne de football, prennent les contours d'un véritable drame. Alors que le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé à partir d' Adrar en marge de la visite de travail effectuée par Abdelmalek Sellal, que «Six cas de malaria ont été enregistrés en Algérie» et qu'une commission d'enquête a été constituée pour définir les causes des cas de malaria recensés récemment dans plusieurs wilayas . Un septième cas a été découvert, hier, à Mostaganem. En effet, les informations qui parviennent des couloirs de l'hôpital de Che -Guevara à Mostaganem, annoncent l'isolement d'un jeune supporter des Verts atteint de malaria .Il s'agit d'un jeune homme répandant aux initiales, M.M, âgé de 26 ans et qui réside au quartier populaire « EL-Arsa ». Ce dernier selon nos informations, a été atteint de Malaria lors de son déplacement avec l'équipe nationale au Burkina Faso. Les mêmes sources indiquent que ce dernier a été hospitalisé le 4 novembre dernier au niveau de l'hôpital de Mostaganem, mais aucune information n'avait circulée lors de son admission aux services des urgences, jusqu'à hier après-midi, quand des sources autorisées ont confirmées l'existence d'un cas confirmé de malaria. Rappelons qu'il y a eu mort d'hommes. Un caméraman de la télévision algérienne a été emporté par la malaria à son retour à Alger. Un autre décès a également été enregistré à Batna, tandis que six supporters se trouvent sous surveillance sanitaire à Alger. A Ghardaïa, une cellule de crise a même été installée suite à l'enregistrement de vingt autres cas, rapporte un média algérien selon lequel «les supporters n'ont pas pris le vaccin obligatoire avant leur déplacement vers Ouagadougou, malgré sa disponibilité». Ces informations ont levé le voile sur cette affaire et font remous au sein de la population. Le nombre de cas qui va en augmentant par rapport au nombre important de de supporters algériens qui ont fait déplacement au Burkina Faso, ont sûrement poussé le ministère de la santé à ouvrir une enquête ?