Dans ce monde hors du commun, faut-il parler où se taire à jamais ? C'est une nouvelle stratégie pour les mendiants d'avoir à apprendre l'accent syrien pour tromper les bienfaiteurs. Ces mendiantes présentes chaque vendredi, se composent de quelques femmes, accompagnées d'enfants âgés entre 8 à 10 ans. Des quémandeuses venues d'autres régions, mais qui ne sont ni syriennes, ni Mostaganémoises, Encore une astuce pour tromper les bienfaiteurs, par ces SDF qui ont élu domicile dans l'un des quartiers les plus populaires et les plus fréquentés de la ville de Mostaganem. Certains passants pressés par la prière du vendredi, mettent des pièces de monnaie dans les mains des enfants. Ces femmes sont des professionnelles, elles font de la mendicité un métier lucratif, qui leur rapporte un bénéfice envié par les fonctionnaires. Souvent, elles viennent demander la mendicité devant les mosquées puis elles disparaissent pour quelques temps. Par pudeur, personne n'ose leur demander leur origine, alors d'où viennent-elles ? Surement de Souk Ahras, de Tebessa et d'autres régions. Ces femmes doivent être accompagnées par leurs protecteurs, probablement cachés non loin des endroits de la mendicité.