Des membres de la diaspora algérienne plaident auprès de parlementaires algériens, la nécessité de l'adoption d'une loi dite « loi du retour » stipulant la prise en charge par les autorités consulaires du rapatriement vers l'Algérie des dépouilles d'Algériens morts à l'étranger. Des Algériens vivant à l'étranger comptent sensibiliser le Parlement algérien pour l'adoption d'une loi, qui codifiera la prise en charge par les autorités consulaires, du rapatriement des dépouilles de ressortissants morts à l'étranger. « Nous, membres de la diaspora algérienne en France, sommes confrontés à de nombreux cas de familles qui ne peuvent pas assumer financièrement le retour du corps et les funérailles d'un défunt en Algérie, malgré la volonté exprimée par ce dernier d'être enterré dans son pays ou celui de ses ancêtres », évoque son tourment, la diaspora algérienne. L'Algérie a besoin de tous ses enfants, et les algériens ne sont chez eux qu'en Algérie, réfute, un émigré algérien en France. « Le problème c'est que même si tu arrives à économiser une somme qui parait importante en Europe qui avoisine les 100 00 euros, cette somme est modeste pour un pays riche comme l'Algérie », se décourage un autre algérien résident en France. Selon, les plaideurs pour cette cause, il existe sept millions d'Algériens qui vivent temporairement ou durablement à l'étranger, sur tous les continents. Ils incarnent le rayonnement de notre pays et, grâce à l'action des services consulaires, conservent un lien avec l'Algérie. Qu'ils soient nés ou non en Algérie, qu'ils aient l'unique nationalité algérienne ou une double nationalité, ils méritent le droit d'être enterrés, ainsi que leurs parents, en Algérie. Ainsi, les membres de la diaspora algérienne proposent une « loi du retour ».Nous proposons qu'une « loi du retour » permette aux autorités consulaires de prendre en charge le rapatriement de la dépouille de toute personne de nationalité algérienne ou dont l'un au moins des parents est de nationalité algérienne», ajoutent les portes paroles de la diaspora algérienne. « Le Maroc et la Tunisie offrent déjà cette garantie à leurs ressortissants vivant à l'étranger, notre initiative a démarré il y a un an en région parisienne, à Aubervilliers, où nous sommes des acteurs engagés dans la vie locale et nous avons désormais des relais en France et en Europe où nous avons rencontré plusieurs députés du parti du Front de Libération Nationale (FLN), dont M. Abdelkebir Matalli, qui s'est activement impliqué dans nos travaux qui attendent toujours le feu vert des responsables algériens », affirment les plaideurs. « .M. Otman Douidi se rendra en Algérie prochainement pour préparer avec M. Matalli la réception à l'Assemblée nationale d'une délégation provenant d'Aubervilliers, dont nous espérons à cette occasion remettre le texte de notre proposition à M. Amar Saïdani, première étape du soutien que nous espérons unanime de la part de l'ensemble des représentants et représentantes au Parlement algérien », conclut les membres de la diaspora algérienne.