Les deux abattoirs des deux importantes daïras notamment celui de la ville de Bethioua, sis à Sidi Amar, en compagnie de celui d'Arzew ont été fermés, depuis plus de quatre années sinon plus sur décision de la direction de l'environnement à cause de manquements aux règles d'hygiène. En effet, les deux abattoirs ne seront rouverts qu'une fois les travaux de réhabilitation et de réfection seront achevés. Une réhabilitation nécessaire vu le cas de vétusté et de dégradation avancée dans laquelle se trouve cette structure communale. La nouvelle a mis dans l'embarras une trentaine de bouchers de pas moins de 05 communes de l'Est d'Oran, à savoir ceux du chef lieu de la daïra de Bethioua, Ain El Bia et Mers El Hadjadj en compagnie de ceux d'Arzew et de Sidi Benyebka entre autres. Ces derniers sont contraints de se déplacer vers l'abattoir de Gdyel, ou vers celui de Hassi Bounif. Les bouchers activant dans l'abattoir de Bethioua et notamment ceux d'Arzew n'ont pas manqué d'exprimer leur inquiétude et de protester auprès des autorités locales. Une demande a, d'ailleurs, été adressée aux élus locaux leur demandant de trouver une solution, en attendant l'exécution des travaux de la réhabilitation de l'abattoir de Bethioua qui tarde à venir. « Nous avons proposé à l'APC de nous autoriser d'effectuer nos tâches, tôt le matin, avant le début des travaux ou bien de mettre à notre disposition un local provisoirement pour l'abattage des bêtes. Il est impératif de nous trouver une solution, mais apparemment aucune des deux propositions n'a trouvé écho favorable auprès des autorités locales », nous dira un boucher de la ville de Bethioua. À un autre d'indiquer : « On est appelé à débourser des frais de transports équivalents à 4 000 dinars pour une bête, sans parler de la perte de temps. Dans ce cas, il faut s'attendre à l'augmentation des prix de la viande rouge », avertit un autre boucher d'Ain El Bia. Donc, les répercussions de la fermeture de ces deux abattoirs de Bethioua et d'Arzew toucheront tous les citoyens de la région d'Oran Est qui verront l'augmentation des prix de la viande alors qu'ils sont déjà inabordables.